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Crise de liquidités à Annaba

Un vieux décède devant la Grande Poste

La mort du vieux retraité a suscité une grande indignation au sein de la foule en attente devant la Grande Poste. Le défunt dont l'état de santé s'est détérioré, était resté dans sa voiture, attendant que son accompagnatrice, une de ses proches, récupère sa carte Edahabiya. Celle-ci devait lui permettre d'opérer le retrait de sa pension, depuis un quelconque distributeur de billets sauf que le préposé a refusé la remise de la carte à la femme, du fait qu'elle n'était pas la concernée. Le préposé décide de se rendre avec la femme, au véhicule, afin de remettre personnellement la carte au retraité, à sa grande surprise, le vieux, répondant aux initiales (A. A.A.) agonisait. Évacué en urgence à l'hôpital Ibn Sina, le septuagénaire rendit l'âme en silence, laissant derrière lui une population en émoi, mais surtout consternée. Ce décès, comme tant d'autres, était prévisible, notamment au sein de la frange des personnes âgées, dont la majorité est constituée de malades chroniques. Une information judiciaire a aussitôt été ouverte pour déterminer les circonstances du décès du vieux retraité. Selon certaines indiscrétions, médicales, la dépouille mortelle du défunt a été placée à la morgue, dans l'attente de la décision du procureur de la République, près le tribunal d'Annaba, devant décider de pratiquer ou non l'autopsie de la victime. Ainsi, comme rapporté dans notre précédente édition, la crise de liquidités est une vraie bombe à retardement. Tous les curseurs sont au rouge et si rien n'est fait, outre la désolation qu'offre l'image de nos retraités, en file indienne devant les bureaux de poste, c'est le manque de considération à l'égard de l'état de santé de ces personnes du troisième âge, qui, en toute vraisemblance, vont vivre leurs derniers instants, en agonisant sous les arcades de la Grande Poste ou sur les trottoirs des bureaux de poste d'Annaba. D'ailleurs, jusqu'à la mise sous presse et en dépit de cet incident attristant à plus d'un égard, les files d'attente se font de plus en plus compactes. Ces interminables queues représentées, pour la plupart, par des femmes et des hommes retraités, pour qui leur seul crime est de pouvoir retirer leurs minables retraites, afin, non pas de vivre, mais de survivre...

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