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Abdelghani Zalène placé sous contrôle judiciaire

Yousfi, Ghazi et son fils derrière les barreaux

Les événements semblent se précipiter et toutes les personnalités placées dans le collimateur de la justice passent en silence et en file indienne devant les magistrats…

En file indienne. à grande vitesse... Si pour certains, la justice lente à la détente, pour d’autres, libérée de ses chaînes d’antan, sa cadence semble atteindre la vitesse de croisière et tout passe sous la grosse loupe de magistrats instructeurs aguerris, désignés par la Cour suprême pour aller au fond des choses, décortiquer les lourds passifs pénalement punissables des deux dernières décennies et agir en leur âme et conscience pour appliquer la loi et redorer le blason d’une justice si longtemps bafouée.
Hier, de Sidi M’hamed à Chéraga, les magistrats ont eu beaucoup de pain sur la planche. Plusieurs personnalités politiques ont comparu devant les juges enquêteurs pour des affaires de corruption. Mohamed El Ghazi, ancien ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a été entendu, pour la première fois, par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, a-t-on appris de source judiciaire. Notre source précise que cet ancien ministre, a été convoqué, dans le cadre d’une enquête concernant des soupçons de corruption, d’abus de fonction et de dilapidation de deniers publics. Rien d’étonnant !
Il a été auditionné avec son fils, qui est aussi concerné par cette enquête préliminaire. Les deux ont été incarcérés hier à la prison de Koléa. Abdelghani Zalène, ancien ministre des Travaux publics, a comparu, lui aussi pour la seconde fois, devant le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga, dans le cadre des enquêtes menées contre la corruption.
Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation liés principalement à l’octroi d’indus avantages à autrui au titre de l’octroi de marchés publics et contrats, dilapidation de deniers publics et abus de fonction et conflit d’intérêts. Auditionné à plusieurs reprises par le juge enquêteur près la Cour suprême, il a été placé sous contrôle judiciaire, le 12 juin dernier, pour des faits punis par la loi.
Dans cette véritable et féroce chasse à la corruption activée par la justice algérienne, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, placé, mercredi dernier, sous contrôle judiciaire par le juge enquêteur près la Cour suprême a été entendu, une seconde fois dans des affaires liées à l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et Mahieddine Tahkout...Il a été finalement mis en détention provisoire à la prison d’El Harrach. Pour ces ex-responsables, aucune échappatoire ne leur est garantie en ces moments de grande effervescence et il faut dire que la justice donne toujours raison à la juste mesure, celle qui permet d’éliminer le doute au profit de la certitude pour absoudre ou condamner les hommes. Les événements semblent se précipiter et toutes les personnalités placées dans le collimateur de la justice défilent en silence et en file indienne devant les magistrats chargés des informations judiciaires en cours ou à venir...
Nous sommes en passe d’arriver à cet état analytique et serein d’une justice libre et indépendante qui tend à explorer les activités passées d’un grand nombre de membres des gouvernements passés et de personnalités qui ont eu à occuper les plus hautes fonctions de l’Etat, sans jamais rendre de comptes à personne...  

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