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Tribunal criminel d’Oran

15 ans de prison pour un chanteur de raï

Les rues d’Oran risquent facilement de se transformer en Brooklyn bis.

Ce n’est pas un simple fait divers. Les justiciers du tribunal criminel près la cour d’Oran viennent de juger et condamner cinq personnes à 15 années de réclusion criminelle. Quatre autres, jugés par défaut, ont eu droit à la prison à vie, dont le raïman ayant fait le bonheur des boîtes sordides de la corniche ouest d’Oran en l’occurrence, cheb Hicham. Pour cause : les concernés ont été poursuivis pour trafic de drogue dure, la cocaïne. Cette histoire a commencé lorsque les services de sécurité ont méticuleusement exploité des informations faisant état des mouvements suspects de plusieurs individus faisant la navette Oran-Maghnia. Placés sous surveillance, les mis en cause ont fini par tomber en flagrant délit de conclusion d’une transaction portant sur l’acquisition de 1 kg de cocaïne et 10 000 comprimés de marques ectasy devant être remis au chanteur.
Les investigations qui ont suivi ont abouti à la mise à nu d’un réseau de trafic de drogue guidé par ledit chanteur avec la complicité d’une tierce personne de nationalité marocaine portant le sobriquet «Miloud El Maroki ou encore «Miloud le Marocain».
D’ailleurs, c’est à bord du véhicule de celui-ci que la cocaïne en question a été saisie après l’avoir mis sous filature depuis la commune de Boutlélis, localité située à l’extrême ouest de la wilaya d’Oran en allant vers l’extrême ouest du pays. Célérée, l’enquête a été concluante en soulignant que les mis en cause ont constitué une bande de malfrats agissant sous les ordres du chanteur de raï, cheb Hicham. Après donc, la drogue «conventionnelle», la drogue dure occupe une place très importance dans ce commerce interdit. Les rues d’Oran risquent facilement de se transformer en Brooklyn bis.
Les services de la brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant de la sûreté de wilaya d’Oran, ont tout récemment réussi à opérer plusieurs saisies de drogue : cocaïne, kif traité et une quantité de psychotropes. Dans le tas, l’on a annoncé avoir saisi plus de 150 g de cocaïne, 300 g de kif traité et près de 800 comprimés de psychotropes ayant amené du même coup à l’arrestation de cinq individus tous âgés de 27 à 56 ans. Cette prise importante, puisqu’il s’agit surtout ici de cocaïne, prouve donc l’existence d’un marché de consommation de cette drogue dure, elle a été rendue possible grâce à des informations parvenues aux services de police par le biais du numéro vert de la Sûreté nationale. Ainsi, nous apprenons que ces informations évoquaient la présence d’un individu s’adonnant à la commercialisation de drogue au quartier Ed Derb au centre-ville.
L’enquête a permis l’arrestation de ce trafiquant qui avait en sa possession 800 comprimés et près de 110 g de kif traité. Suite à ses aveux, ces deux fournisseurs ont été identifiés et arrêtés avec la saisie de véhicules qui servaient au transport et à la commercialisation de la drogue. Dans ce sillage, l’on a fait état de l’arrestation de deux autres individus au quartier Gambetta, la fouille ayant permis de trouver sur l’un d’eux 150 g de kif. L’un des deux hommes étant, par ailleurs, un repris de justice connu des services, mais, surtout l’arrestation durant la même période d’un jeune homme de 27 ans qui avait en sa possession 150 g de cocaïne. Les personnes impliquées dans ces affaires de détention et de commercialisation de drogues ont été présentées à la justice et devraient être inculpées. À cette affaire, s’ajoute celle liée au 700 kg de cocaïne saisis dans les équipements d’«importations» du «Boucher» dont l’affaire a totalement chamboulé la vie sociale et politique de toute l’Algérie du fait de ses ramifications.

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