{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’œil au palais

L’avocat était vigilant

La présidente de la section correctionnelle du tribunal de Sidi M’hamed-Alger a dû s’oublier durant cinq secondes au moment où elle annonça la suspension d’audience pour une courte mise en examen concernant l’affaire de non-paiement de la pension alimentaire ! Or, une magistrate qui s’oublie pendant un moment, doit savoir maîtriser les procédures, toutes les procédures. En effet, alors qu’elle posa la question relative en la capacité de l’inculpé à régler la somme du montant du chèque, elle prit acte du fait que Farouk S. était incapable de payer le montant du chèque.
Ce à quoi, elle jeta un regard furtif, mais éloquent au policier affecté au maintien de l’ordre dans la salle d’audience, i.e. De se placer derrière l’inculpé. Le flic s’exécuta en deux temps trois mouvements. C’est à ce moment-là que, la vigilance et l’expérience de Maître Abdelhamid Amara, le conseil de Farouk L. entrèrent en jeu. Il ramassa son cartable, se leva et se dirigea vers la sortie de la salle d’audience. La juge vit le manège et n’apprécia pas du tout la séquence. Elle dit tout bas, probablement toute confuse de son comportement :
- « Maître, je n’ai pas encore achevé et levé l’audience ; où allez-vous comme cela ?
- Ah, bon ? Vous croyez que je vais attendre la fin de la mise en examen et la lecture du verdict du justiciable ? Détrompez-vous !
Je n’ai plus rien à faire ici puisque vous avez décidé du sort de mon client ! ». Un long silence accueillit ces propos. Et comme le conseil fit simplement allusion à l’incident, il reprit de plus belle son attaque en règle : « Madame la présidente, en ordonnant au flic de se mettre derrière mon client, cela voulait tout simplement signifier que votre verdict soi-disant mis en examen, était bel et bien
débité ! »
L’avocat n’attendra même pas la lecture de la sentence, s’en retourna chez lui à son cabinet à Ben Aknoun (Alger) où les clients l’attendaient. Il était seize heures passées, le moment aussi du café de l’après-midi.
Une gêne atroce mit la juge dans une mauvaise posture car elle venait ainsi de « se déshabiller », judiciairement parlant !

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours