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L’état de droit ? Oh ! Oui ! J’veux bien !

Une sérieuse affaire de coups et blessures volontaires réciproques a eu lieu récemment dans un commissariat de police de Tébessa. Elle a opposé un vieux citoyen venu se plaindre du comportement de policiers qui s’en sont pris à son fils, qui a souligné avec force et fierté sa qualité d’ancien condamné à mort du temps du colonialisme, lorsqu’il était venu se plaindre du comportement d’un flic qui aurait demandé du bakchich ! Sans chercher à enquêter, les policiers sur place ont dû régler son compte au jeune qui a eu l’audace de se plaindre.
La raclée reçue, le gosse a rejoint le papa et lui a tout raconté. Furieux après ce qui venait de se passer, après seulement quelques heures de l’installation de Abdelmadjid Tebboune, le frais président de la République, l’ancien condamné à mort de 1958, effectua un saut à la sûreté du coin, le cœur plein de rancœur, pour avoir de plus amples explications, pour ce qui est de la raclée essuyée par son enfant. Notre source affirme que le vieil homme reconnaît avoir échangé des coups avec des flics. Cela lui vaudra la correctionnelle avec l’inculpation de coups et blessures volontaires sur agents dans l’exercice de leurs fonctions. Inculpation qu’il a formellement reconnue, et qui lui a valu une peine d’emprisonnement de un an assortie du sursis. «Je l’ai bien méritée, car je n’avais pas à échanger des coups avec l’autorité ! » reconnaîtra-t-il plus tard, surtout qu’il a appris avec plaisir que le parquet local s’était autosaisi de l’affaire de maltraitance de son enfant. Les policiers ont été entendus par le procureur de la République près le tribunal de Tébessa.
La joie et la satisfaction étaient totales car c’est une première dans cette ville frontalière dont certains habitants ont connu des vertes et des pas mûres durant les deux dernières décennies par le comportement néfaste de magistrats qui se comportaient en véritables «sherifs» ! On a même vu un chirurgien malmené et jeté en taule pour trois ans, après avoir confectionné un dossier cousu de fil blanc. Ce chirurgien a vu sa clinique être fermée abusivement et cherche vainement à ce que la justice le rétablisse dans ses droits. En tout cas, l’affaire du fils de l’ancien condamné à mort, a laissé transparaître du baume sur le cœur des Tébessiens, rassurés en cette fin 2019 et en ce début 2020 par le sursaut de la justice, qu’ils croient solidement et fermement libérée.
La reconduction de Belgacem Zeghmati, est, à elle seule, un bon présage, pour une bonne justice ! 

De Quoi j'me Mêle

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