{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La lave du volcan!

Le procès en appel des deux affaires jumelées _ montage automobile et financement occulte de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika_ dont le verdict sera prononcé à la fin des nombreuses plaidoiries de la défense qui se poursuivront demain dimanche et peut être lundi.
D’un autre côté, le procès de Karim Tabbou qui s’est achevé sur un goût d’amertume, côté défense des inculpés, surtout les 130 conseils qui se sont constitués en faveur de Karim Tabbou qui ont été horrifiés d’entendre le détenu, poursuivi pour « démoralisation de l’Armée nationale populaire », crier sa douleur d’avoir été malmené durant l’instruction.
Un comportement en 2020, période durant laquelle exerce Belgacem Zeghmati, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, celui-là même qui n’a eu de cesse de marteler, depuis son installation en août 2019, que de profonds changements allaient se produire pour une meilleure justice. Il est vrai que les mauvaises habitudes ont la peau dure, mais cela prendra du temps. On ne change pas un comportement de vingt ans, en vingt jours, ni en vingt mois!
La plaie est trop béante pour qu’elle soit cicatrisée aussi vite ! D’ailleurs, le public qui s’est déplacé en nombre au Ruisseau, où s’élève la cour d’Alger, a baissé de ton en six jours. Venu le dimanche huer les prévenus, dont les deux ex-premiers ministres, ce même public s’est ravisé devant l’exceptionnelle organisation des services de sécurité qui étaient vraiment au top durant six jours de sept à dix-huit heures. La lave du volcan menaçait de cracher le feu, mais qui a été étranglée par la très bonne organisation de la troupe de Belgacem Boul’ahia, le responsable de la sécurité de la cour et des environs. Il faut préciser aussi et c’est important de le souligner que la tension qui a subsisté au tout début des convocations par les gendarmes de Bab Jedid (Alger), n’est plus la même qu’aux alentours du tribunal de Sidi M’hamed-Alger, de la Cour suprême au Val d’Hydra (El Biar-Alger) ou des « Quatre Hectares » d’El Harrach (Alger). Par ailleurs, plusieurs avocats, dont le bâtonnier de Blida, Abdelaziz Medjdoub, Maître Saddek Chaïb, Maître Amine Benkraouda et maître Abdelaziz Hamdani ont été unanimes pour saluer le professionnalisme des juges, et c’est de bon augure!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours