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Aïn El Türck-Oran

Les «barbus» menacent la saison estivale

Cette horde intégriste tente de s’enrichir en se servant de la religion croyant que le mouvement populaire lui sourira.

«Et pourtant, il porte la barbe !». Une telle phrase revient très souvent sur les lèvres d’une minorité d’hommes et de femmes croyant naïvement que «ces barbichettes, puant les émanations nauséabondes du henné, sont synonymes de dévotion totale à Dieu». Ceux-là sont tout simplement dupés par ces colporteurs de la haine prêchant la «bonne parole» chez ces candides aux esprits puérils alors qu’en réalité ces pseudos-musulmans n’ont de musulman que le nom. Ils sèment la haine un peu partout dans nos villes et villages, saisissant la moindre occasion pour revenir, par la petite porte entrouverte, sur la scène politique pour l’occuper alors qu’ils ont, à l’avance, perdu toute bataille en ce sens comme ils les ont perdues dans le cadre de la lutte contre le terrorisme une décennie durant.
Vaincus aussi bien sur le plan militaire que politique, ces «dévoués» aux senteurs de l’argent et du gain facile se livrent à des jeux interdits en versant dans le racket, tel qu’ont agi leurs prédécesseurs dans les années 1990 ayant détourné l’ouverture du champ politique et la libre expression de leur vocation du temps de Chadli pour les transformer en champs de batailles ciblant des paisibles commerçants et citoyens les délestant, sous la menace, d’importantes sommes d’argent.

Les Bouyali peuvent rêver
Ces adeptes des scieurs de poteaux électriques de Blida de la fin des années 1980 ou encore les fous de la confusion, ne sont dangereux que si jamais les plus crédules se mettent sur leurs traces. Ce n’est heureusement pas le cas. Car toutes les lois, divines et humaines, l’interdisent. Mais, les adeptes de Mustapha Bouyali, tentent, cette fois-ci, de revenir et sévir sous le prétexte trompeur de l’obligation du retour à la loi divine et l’application de la chari’a, le code islamique. En réalité, il n’en est rien, étant donné que la religion musulmane n’incite, dans aucun des versets coraniques, à la haine ni au meurtre ni encore moins au racket. «Le rançonnage est aussi interdit par la loi divine», dira un imam ajoutant, tout en se référant au Coran, que «la religion est avant tout le comportement exemplaire». «Le racket est du vol », a-t-il expliqué. Vraisemblablement, tous les coups sont permis dans cette grande station balnéaire de Aïn El Türck, localité située à l’ouest de la wilaya d’Oran.
La barbe trompeuse en est l’élément déclencheur. Comme si porter cette toison est synonyme de dévotion sans limites à Dieu. Bien au contraire, un groupuscule de barbus est menaçant.
Non seulement devenus barbant auprès des citoyens lambda, mais rackette des commerçants veillant des nuits entières, en ouvrant leurs commerces pour gagner leur pain et celui de leurs familles. Dans une enquête expressive, diligentée dans la nuit de dimanche à lundi par L’Expression, un peu partout dans les artères de cette belle ville, le consensus est commun : des barbus, malgré leur nombre insignifiant, tentent de revenir par toutes les portes sous le fallacieux prétexte de vouloir en découdre avec ces commerçants dans le cadre des «pseudos campagnes de purification qu’ils mènent dans la cité.

Le rançonnage
Cette mission n’est en rien la leur, hormis le leurre dans lequel ils tombent en s’adonnant de façon agresive à l’intégrisme religieux, maquillant leur mission hideuse, dissimulée dans un argumentaire ne tenant aucunement la route. Comme première démarche qu’ils ont entreprise, ils n’ont trouvé rien de mieux à faire que de créer une page Facebook par le biais de laquelle ils s’en prennent aux débits de boissons lambda, les menaçant de payer la «dime».
Sine qua non, «ces commerces seront systématiquement fermés par la force du peuple et de sa conviction religieuse ! «Ils nous poussent à la vindicte populaire, nous montrant du doigt au cas où nous ne payons pas», a déploré un serveur dans un restaurant chic situé dans le cœur de Aïn El Türck ajoutant qu’«ils nous rendent visite régulièrement, nous sommant de payer tout en nous menaçant des pires représailles». Un tel mode opératoire a été exécuté par les sbires de Abassi Madani et Ali Belhadj dans les années 1990, lors du règne du parti dissous, l’ex-FIS. Dans une autre démarche, ils s’attaquent frontalement à ces belles femmes aux formes hyper-canons, les traitant de tous les péjoratifs dégradants et dévalorisants tels les «prostituées des cabarets». Ces barbus, aimant détester, sont tellement frustrés, qu’ils excellent dans l’art de la répulsion de l’amour et de la beauté.

Pas de place à la misogynie
Pour eux, cette gent féminine constitue leur pire ennemi à abattre par tous les moyens, et contre lequel ils lancent, à travers leur page Facebook, des appels à la fois de misogynes, haineux et violents. Tout en poursuivant leur démarche abominable, ils appellent la population de Aïn El Turck à lancer des «opérations de chasse contre ces femmes» qu’ils jugent «de mauvaises mœurs».
Cette démarche, vouée à l’avance à l’échec, n’a pas reçu grand écho ni été accueillie avec bonheur. Elle est rejetée par toute la population, car les Oranais, sinon les habitants de Aïn El Turck, ne sont tout simplement pas amnésiques ni dupes à telle enseigne qu’ils gobent rapidement les ragots et les médisances de cette horde intégriste usant de la religion pour tout simplement s’enrichir en tentant de se servir d’elle, en profitant de la crise politique actuelle croyant que le mouvement populaire leur sourira tel que cela a été le cas dans les années de la tragédie nationale.
À force de «vouloir purifier certains quartiers abritant des lupanars, ils ont généralisé cela à toute l’Algérie en ayant semé la honte et le trouble». S’il y a bien des lieux clandestins dans les wilayas et si la débauche a pris de l’envol c’est parce que l’ex-FIS a dissous tous les lieux autorisés par l’Etat des dizaines d’années avant l’arrivée de ces aliénés mentaux ayant plongé le pays dans le chaos.

La résistance
Rien ne justifié un tel acte hautement criminel. Le Code des procédures judiciaires est explicite dans tous ses articles. Agir de telle sorte est interdit par la loi et sévèrement châtié par le Code pénal étant donné qu’il porte le sceau de l’atteinte à l’ordre public.
D’ailleurs, plus d’un gérant de débit est incisif vis-à-vis de tels comportements qui n’honorent en rien nos décideurs dans l’éventuel cas où ces derniers restent inertes en ne faisant pas face, par la force de la loi, à cette situation qui risque de faire effet boule de neige.
Au jour d’aujourd’hui, ils sont interpellés quant à «agir et réagir à la hauteur de la dangerosité des faits en stoppant le projet suicidaire des criminels versés dans cette ignoble machination en faisant chanter des commerçants employant des dizaines de pères de familles et ciblant de pauvres femmes « aouliate » (dans le jargon local) pendant que ces «pseudos moralisateurs, se prélassant le jour dans des bidonvilles spécialisés dans la fabrication des « arsouilles », se mettent dans la peau du diable et sortent la nuit sous les habits des anges, pour mettre en action leur machine criminelle en menaçant ces hommes et femmes qui animent la belle vie nocturne de la plus grande station balnéaire de Aïn El Türck. «Nous interpellons les autorités locales contre ce vil chantage et ce rançonnement qui nous mettent en danger ainsi que nos clients et menacent notre activité», dénonce un groupe de commerçants et d’investisseurs dans une lettre adressée aux autorités. Et ce n’est pas tout. Plus d’un habitant et plus d’un commerçant descendent en flammes ces «ratés» de la vie, les qualifiant de «pourvoyeurs de la haine». Plus que déterminés,, ils ont, d’ores et déjà, proclamé leur résistance à la fois farouche et virile contre tout projet visant la déstabilisation de l’activité touristique de la corniche ouest d’El Bahia connue pour être la «matrice et le bastion du tourisme algérien».
D’ailleurs, des responsables de boîtes de nuit ont pris les dispositions qui s’imposent en renforçant les dispositifs de sécurité tels que stipulés par la réglementation. «Nous n’allons tout de même pas céder à ces petits fainéants désorientés par la drogue, l’alcool, le musk et l’ambre qu’ils consomment pour se faire naître un petit courage pour nous affronter alors qu’ils ne sont en réalité que de petits chenapans n’ayant aucun projet fixe», a affirmé un gérant d’hôtel. «Oran n’est pas Téhéran», a ironisé un videur en « s’escamotant » pas-devant l’entrée principale d’un dancing situé dans la corniche ouest d’Oran.
En attendant, l’alerte est tirée par plusieurs dizaines d’investisseurs hôteliers et touristiques ayant investi plusieurs milliards de centimes en s’en remettant aux banquiers les ayant soutenus financièrement en leur accordant d’importants crédits qu’ils doivent honorer en remboursant régulièrement leurs redevances. Sinon, des fermetures suivies par des saisies systématiques de tous ces biens séviront telles que fixées par la loi réglementant l’investissement.

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