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En attendant Manu

A six mois de la présidentielle française, les dés semblent jetés, au vu des principaux candidats portés par les sondages. En haut de l'affiche, le président Emmanuel Macron, cache mal son intention de briguer un second mandat. Face à lui, la cheffe du Rassemblement national veut rallier la droite à l'extrême droite, malgré un trouble-fête baptisé Eric Zemmour qui lui conteste le fiel et le racisme institutionnalisé. En somme, ils sont une trentaine à caresser le rêve d'une candidature validée par le Conseil constitutionnel, lors de sa réunion en mars 2022, quand les dossiers seront tranchés, en fonction du pré-requis des 500 signatures de parrainage, au minimum, par les élus. Les candidats retenus seront officiels, en vue du 1er tour de l'élection, un 10 avril 2022.
Côté gauche radicale, on trouve Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Fabien Roussel (Parti communiste), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et Anasse Kazib (Révolution permanente). Pour la Gauche «modérée», dont les candidats seront choisis par un vote des militants, il y a Arnaud Montebourg (ex-Parti socialiste), Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Ecologie Les Verts), Antoine Waechter (Mvt Ecologiste Indep), Jean-Christophe Lagarde (Union Démocrates Indépendants).
A droite, le cas se complique puisqu'il n'y a plus de primaire mais un choix des militants, lors d'un congrès, le 4 décembre. Attendent le coup de starter Xavier Bertrand (Divers droite), Valérie Pécresse (Libres), Eric Ciotti, Philippe Juvin et Michel Barnier(Les Républicains). Restent les électrons libres que sont Alexandre Langlois (Refondation 2022), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Florian Philippot (Les Patriotes), François Asselineau (Union populaire républicaine) et Jean Lassalle (Résistons).
Entre la gauche et la droite, naviguent LaRem et Macron qui flatte la mouvance xénophobe pour compenser le retour de boomerang des Gilets jaunes. Droite et extrême droite se disputant la vindicte anti-immigrés, Macron joue l'équilibriste pour rafler la mise. D'autres tentent, juste, d'infiltrer la course et d'autres, encore, ont jeté l'éponge, comme Ségolène Royal et Stéphane Le Fol (PS), Sandrine Rousseau (EELV), Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau (LR). Tout ce beau monde est mobilisé pour une joute qui ne prendra corps qu'en mars-avril 2022, avec, comme programme, pour un grand nombre d'entre eux, de tirer à boulets noirs sur l'Islam et ses communautés issues de l'immigration. Gavées de fausses promesses, à chaque élection, celles-ci ont, plus que jamais, besoin d'être éclairées, dans leur réaction et leur choix. Cherchez l'erreur. 

De Quoi j'me Mêle

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