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L’art «secret» de la politique

En attendant la décision finale de la Cour constitutionnelle, les états-majors des formations politiques qui portent les candidatures de Youcef Aouchiche, Abdelmadjid Tebboune et Abdelaali Hassani Cherif, ont certainement sonné le rappel de leurs troupes. Un grand travail les attend d'ici au 4 septembre prochain, date de la fin de la campagne électorale pour l'élection présidentielle. Les militants de la dizaine de partis impliqués dans cette aventure politique ont l'obligation de comprendre les programmes qu'ils sont censés défendre auprès des électeurs. Ils doivent en connaître les détails, en saisir les objectifs et maîtriser l'art du débat. Il est, faut-il bien l'admettre, très difficile de trouver une «troupe» dont les membres allient toutes ces qualités. L'on peut même affirmer, sans trop de risque d'être démenti, que ce genre de cadres partisans se font rares en Algérie. La raison tient à l'absence d'une véritable formation politique des militants, à la raréfaction des espaces de débats citoyens, mais également au fait que les partis ne développent pas des programmes qui vont avec l'actualité du moment.
Le tort de la classe politique nationale n'est certainement pas dans un désintérêt de la chose publique, mais elle pèche par un grave déficit idéologique et surtout une interaction quasi inexistante avec les citoyens. La critique est certes facile et le constat que partage l'ensemble des observateurs de la scène nationale ne suffit pas à rompre le cercle vicieux dans lequel se débattent les partis politiques en Algérie. La solution magique n'existant pas, il serait hasardeux de croire qu'une série d'élections ferait évoluer les choses dans une scène politique qui ne parvient pas encore à mobiliser plus de 10% de la société. La solution n'est pas toute faite. Il faut la créer par le débat, l'association des élites et la société civile.
Comment la chose serait-elle possible? Bien malin celui qui pourrait répondre à cette question. Mais il est une conviction partagée par tous, à savoir que l'intéressement de la société à la chose politique est impératif. Il faut parvenir à convaincre les Algériens que leurs problèmes se règlent dans les urnes après un débat sérieux, de même que leurs espoirs se réalisent dans les mêmes conditions. Peut-être qu'à force de parler aux Algériens, de militer, de dire ses vérités sans les imposer, d'écouter l'Autre, on y arrivera. Et cela, c'est bien la responsabilité des cadres partisans!

De Quoi j'me Mêle

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