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L’extrémisme n’a pas sa place en Algérie

«Le combat contre l'extrémisme, sous toutes ses formes, doit être mené à tous les niveaux, en impliquant l'ensemble des acteurs de la scène nationale», a affirmé le chef d'état-major de l'ANP. Ayant vécu, comme des millions d'Algériens la guerre féroce que leur a imposée l'extrémisme, Saïd Chanegriha a pu mesurer le poids de la société, son Histoire et sa grande volonté à ne pas céder à la folie intégriste qui est la négation de la modernité à laquelle aspire une Algérie née dans la douleur d'une guerre de Libération nationale.
Cet intégrisme-là, qui se nourrit de l'ignorance des préceptes de l'islam, ne désarme pas et entend revenir à la charge. Ces commanditaires n'ont d'autre intention que de détruire la société algérienne de l'intérieur. La vigilance des institutions de la République leur ont barré la route, mais alors que les activités subversives «se faisaient clandestinement et dans des espaces clos», les vigiles de la République sont aujourd'hui «parfaitement conscients que ces activités (sont) menées désormais ouvertement».
Un message aux mentors de l'islamisme radical: l'histoire ne se répétera pas en Algérie. Les autorités du pays savent que ces activités «ont été enclenchées sur instigation de cercles subversifs hostiles». Le mot est dit. Il n'existe pas d'Islam radical qui émane d'une pensée religieuse. C'est plutôt l'instrumentalisation de la religion à des fins criminelles. Et les financiers des plans de déstabilisation des sociétés n'ont d'autres soucis que d'accaparer leurs richesses.
Les pays soumis à l'extrémisme islamiste jusqu'à l'effondrement des États témoignent du caractère irréversible d'un processus de destruction lorsqu'il est mené à son terme. Armées et financées par des officines, souvent occidentales, il est arrivé que les forces de la haine ne trouvant pas de résistance dans les sociétés, ont ravagé tout sur leur passage. En Algérie «la conscience et l'unité de notre vaillant peuple et à son adhésion à son armée et ses institutions» est un rempart très solide contre tous les «desseins subversifs». La conviction de l'ANP et de l'État algérien est que l'unité du peuple est un facteur de stabilité de la nation.
Le propos est certes de confirmer les liens solides entre l'ANP et le peuple, comme l'ont été ceux, entre l'ALN et le peuple en lutte pour son indépendance. Mais plus encore, le chef d'état-major rappelle que l'islamisme violent n'a pas sa place en Algérie.

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