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Le background algéro-italien

Mis sous les projecteurs de l'actualité en raison d'un contexte international particulier, le mainstream médiatique tente de circonscrire les rapports algéro-italiens au seul domaine gazier. Une approche trop réductrice sachant qu'entre les deux pays, les relations sont séculaires, marquées du sceau de l'amitié et du respect mutuel. Au- delà des aspects commerciaux et économiques, les liens entre les deux pays plongent leurs racines dans l'antique Rome. L'Algérie amazighe faisant partie de la Numidie s'est frottée à Jules César. Cette proximité, où alternaient des épisodes de guerre et de paix, fait que l'Algérie est aujourd'hui le deuxième pays, après l'Italie, à posséder le plus grand nombre de ruines romaines. En témoignent, à ce titre, de fabuleux sites historiques à travers plusieurs contrées en Algérie et, plus particulièrement, ceux de Djemila et Tipasa: deux sites de vestiges romains inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco. À lui seul, cet héritage historique et archéologique, fait que les relations entre l'Italie et l'Algérie soient considérées comme déterminantes pour la stabilité de tout le Bassin méditerranéen. Il y a d'immenses perspectives touristiques et culturelles. Bien plus tard, l'Italie a, franchement, largement soutenu la cause algérienne durant la guerre de libération. Enrico Mattei, fondateur de l'industrie pétrolière italienne et militant anticolonialiste, a su rallier la classe politique italienne à la cause algérienne. Engagé en faveur de notre révolution, il a rencontré notamment, des responsables du Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra). Tout récemment, il a été décoré de la médaille des Amis de la Révolution algérienne, à titre posthume, par le président Tebboune. À cet épisode de la révolution s'est ajoutée la solidarité de l'Italie envers l'Algérie durant les sombres années terroristes. Un des rares pays à soutenir l'Algérie qui était seule à faire face aux affres du terrorisme durant la décennie noire dans les années 1990.Les autorités algériennes avaient tenu à exprimer leur gratitude pour le haut niveau de compréhension et d'amitié dont avaient fait preuve les autorités italiennes. Il s'en est suivi la signature, en 2003 à Alger, d'un Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération liant les deux pays. Ces épisodes qui ont jalonné les rapports entre les deux pays montrent une évidence éclatante: la donne énergétique n'a jamais constitué le baromètre des relations algéro-taliennes. Les liens vont au-delà du pétrole et du gaz. Cela, même si, aujourd'hui, le secteur des hydrocarbures occupe le haut du tableau par une série d'accords entre la Sonatrach et l' ENI. Bien évidemment, l'engagement de l'Algérie à augmenter ses livraisons de gaz à l'Italie témoigne de l'excellence qui caractérise la coopération algéro-italienne. 

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