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Les Etats-Unis et le dragon chinois

Jeudi dernier, le président américain Joe Biden a passé «deux heures» au téléphone avec son homologue chinois Xi Jinping. C'était le premier contact entre les deux hommes et on peut dire que c'était un moment important, aussi bien pour leurs pays respectifs que pour le reste du monde. Avant l'arrivée du Covid-19 qui a perturbé la planète, le bras de fer entre Washington et Pékin, engagé, dés son entrée à la Maison-Blanche, par l'ancien président Donald Trump, a entraîné des moments de crise intense et fait craindre le pire. Sur différents sujets, politiques, bien sûr, mais beaucoup plus économiques, les accusations et les menaces ont culminé, à tel point que les places boursières ont fluctué, de manière alarmante, et que des coups fourrés s'opéraient, sans crier gare, comme au Canada où la dirigeante de Huawei a été malmenée, puis arrêtée, par des douaniers dont on a su, récemment, qu'ils étaient instrumentalisés par la CIA.
La bataille a beau se jouer dans les coulisses, elle n'en a pas moins des conséquences évidentes sur des évènements que la pandémie a contribué à rendre plus dramatiques, eu égard aux confinements intervenus sur tous les continents et à l'arrêt forcé des transports aériens internationaux. L'entretien divulgué par Joe Biden qui a donc «parlé à Xi Jinping», deux heures durant et «sans interruption», va-t-il changer la face du monde? Oui, si l'on en juge par la conclusion que le président américain a tirée de cet échange, dans le Bureau ovale. «Si on ne fait rien, ils vont nous écraser», a-t-il constaté, avant de mettre l'accent sur sa détermination à tenir tête au grand rival asiatique qui monte, qui monte...
Selon l'Exécutif américain, Biden a dit ses «profondes inquiétudes» sur «la répression à Hong Kong», les «violations des droits humains» à l'encontre des Ouighours, dans le Xinjiang, et la place, de plus en plus imposante, de Pékin, dans la région et au-delà. Autrement dit, les thèmes habituels qui motivent une diplomatie en action. Sans doute, le président américain a-t-il plaidé le dossier du climat et des droits humains mais il est évident que le duel sino-américain va se poursuivre sur le terrain des ambitions économiques, ses conséquences concernant le monde entier, dont le continent africain, vers qui Washington s'apprête à tourner son regard, la parenthèse Trump ayant été fermée.

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