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Les Palestiniens et le marché de dupes sioniste

Le 1er juillet prochain, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, fort du «plan de paix» du président américain Donald Trump, va engager l'annexion illégale de vastes pans de la Cisjordanie occupée, une promesse de campagne soutenue par son rival et partenaire, l'ancien chef d'état-major Benny Gantz, partie prenante d'un gouvernement d'union formé en mai dernier. Avec cette annexion, Netanyahu cherche à entrer dans l'Histoire de l'Etat hébreu et, surtout, détourner l'attention sur ses déboires judiciaires, car il est sous le coup d'une triple inculpation pour corruption. Par milliers, les Palestiniens ont manifesté, lundi, pour signifier leur rejet total de cette nouvelle usurpation, malgré l'armée sioniste d'oocupation.
Aussi bien en Israël qu'aux Etats-Unis où le lobby sioniste aura pesé de tout son poids pour lui baliser la voie, rares sont ceux qui mesurent les risques de cette annexion, alors que les relations entre Israêl, d'une part, la Jordanie, l'Autorité palestinienne et, même, les Emirats, d'autre part, sont, de plus en plus, fragilisées par la fuite en avant du Premier ministre israélien. Cependant, en Israël, 300 généraux de l'armée et des autres corps (police, renseignements intérieurs - Shin Beth- et extérieurs-Mossad-), avec, à leur tête, l'ancien chef d'état-major adjoint, Matan Vilnai, ont tiré la sonnette d'alarme, avertissant la population du «grave danger» de cette annexion pour l'Etat hébreu. Vilnai et les cosignataires du groupe «les Commandants pour la sécurité d'Israël» lancent un avertissement, prévenant que «si, jusqu'ici, il n'y a eu aucun prix à payer (pour la colonisation illégale des territoires palestiniens occupés), ce ne sera pas le cas, avec l'annexion». On ne saurait être plus clair, compte tenu du désengagement de l'Autorité palestinienne en matière de coordination sécuritaire totale avec l'Etat hébreu, et des conséquences sur les accords de paix israélo-jordanien de 1994, entre autres. Netanyahu a beau promettre un consensus avec les Palestiniens, condamnés à un apartheid pire que celui vécu en Afrique du Sud, sa démarche signifie, bel et bien, la mort des accords d'Oslo, un véritable marché de dupes. Il semble que c'est, aussi, l'objectif de l' «Accord du siècle», concocté par le gendre du président Trump et ses acolytes sionistes, obsédés par la tentation d'effacer jusqu'à l'existence du peuple palestinien.

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