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Plusieurs séismes dans le monde, hier

Sentinelle. La terre a tremblé, hier, à Skikda. Il était près de 5 h du matin lorsque le séisme de magnitude 5,2 sur l’échelle de Richter a secoué toute cette région. Réveillée en sursaut, la population a connu une grande frayeur. Deux autres répliques ont été ressenties peu après. La première à 6h 17mn et la seconde à 12h, 10mn avec une magnitude de 3,9 à chaque fois. Au Journal de 13h de la télévision publique, hier, le responsable de la Protection civile a précisé qu’aucune victime n’est à déplorer. Il a également annoncé qu’une équipe du CTC (Contrôle technique des constructions) était à pied d’œuvre pour recenser éventuellement les effets des secousses sur les édifices. Cependant, nous savons tous que nous vivons dans une région sismique. Dans une région où la terre est en perpétuel mouvement. Pas moins de 15 séismes ont secoué notre pays cette année. Mascara le 3 janvier, Dellys le 15 janvier, Jijel le 25 janvier, Aïn Taya le 2 février, Jijel encore le 8 février, Jijel toujours le 19 février, Mascara le 23 février, Sidi Bel-Abbès le même jour, Batna le 27 mars, etc. Tous ces mouvements de la plaque terrestre étaient de magnitude 3 et n’atteignaient jamais la barre des 4 degrés. La secousse de Skikda, hier, rappelle le séisme de Bouira qui, en 2010 avec une magnitude de 5,1 fit deux morts et 43 blessés. C’est dire que les entrailles de la terre sous nos pieds connaissent une activité soutenue et variable dans sa force. C’est dire aussi que la science n’est pas encore parvenue à prévoir ces secousses. D’ailleurs et dans le même temps hier, la terre a tremblé au Chili avec une magnitude de 6,1 degrés. Aux Iles Fidji avec 5,4 degrés, à Hitachi au Japon avec 5,5 degrés, en Indonésie avec 5,3 degrés. Plus une quarantaine d’autres secousses entre 4,8 degrés et 3 degrés à travers toute la planète. Pour la seule journée d’hier faut-il le rappeler. Donc et si ces secousses ne sont pas évitables et qu’elles sont imprévisibles, la seule protection réside dans les normes parasismiques des constructions et des plans Orsec à mettre en place. En Algérie et depuis le séisme de Boumerdès en 2003 qui a causé la mort de plus de 2 000 personnes et blessé plus de 10.000 autres, des progrès ont été enregistrés. Les constructions aux normes parasismiques sont devenues la règle tandis que des plans Orsec donnent lieu à des simulations comme à Boumerdès, le 24 octobre dernier. Et qu’il faudra juste élargir aux 48 wilayas !

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