{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Qui a peur des urnes ?

Dès le début des manifestations populaires, en février dernier, il était clair que les objectifs de la grande majorité des citoyens, toutes catégories et tous âges confondus, visaient à barrer la route aux partisans du Vème mandat de Abdelaziz Bouteflika, par ailleurs impotent depuis plusieurs années déjà, de réclamer une lutte sans merci contre la corruption qui a gangréné l’économie du pays et infiltré les arcanes politiques les plus essentielles comme l’APN, et d’instaurer une IIème République, porteuse de liberté et de dignité pour l’ensemble des Algériennes et des Algériens.
L’Armée nationale populaire a, d’emblée, épousé les aspirations du Mouvement populaire, activant la mise hors d’état de nuire des membres les plus nuisibles du clan qualifié de Içaba, tant il aura mis en péril la crédibilité des institutions et livré l’économie du pays à des prédateurs de haut vol, et confortant la justice dans le déclenchement de l’opération mains propres contre les corrompus qui ont proliféré durant les 3è et 4è mandats. Parallèlement à cela, elle a veillé à la sécurité des manifestants, de sorte que nul incident notoire n’est venu altérer le déroulement des marches, depuis plus de six mois. Autant de faits, autant de choix qui justifient son attachement indéfectible à la légalité constitutionnelle que d’aucuns auraient aimé saborder, histoire de plonger le pays dans le chaos, au grand profit des chapelles œuvrant à cette dérive.
En s’érigeant comme la force légitime de la défense et de la sauvegarde de l’édifice constitutionnel, l’armée n’a rien fait d’autre que de garantir au peuple algérien ses droits fondamentaux à la souveraineté. Celle-ci se manifeste à travers les urnes et c’est là le propre d’une démocratie qui ne saurait s’accommoder de la dictature d’une minorité sur la majorité silencieuse. Durant la décennie écoulée, certains ont pris le goût et l’habitude d’imposer leur choix par des voies autres que le suffrage universel, même et y compris lorsque cela concerne la communauté nationale tout entière. La question du devenir du pays est par trop importante, en ces temps de sape et de pressions internes et sur les frontières, pour laisser agir des aventuriers dont on voit bien qu’ils n’hésitent pas à piétiner la démocratie quand elle ne sied pas à leurs desseins. Ainsi, vont-ils jusqu’à interdire aux citoyens d’exercer leur droit de s’exprimer librement dans les urnes, soit par des agressions directes, soit par des voies détournées et des appels pathétiques à l’ingérence extérieure. Cela, ni le peuple ni son Armée nationale populaire ne vont l’ignorer.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours