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Une opportunité inédite

Un mois et demi après la visite officielle de trois jours du président Emmanuel Macron, la Première ministre Elizabeth Borne est venue, à son tour, à Alger avec la ferme intention de concrétiser les engagements d'un partenariat mutuellement avantageux après tant d'occasions perdues. Le mot d'ordre, désormais, est de «maintenir l'élan», d'éviter que l'embellie orchestrée par les chefs d'État, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, ne tourne court, une fois de plus. Il y a une volonté commune de conjurer les vieux démons qui ont, à chaque fois, torpillé la relation franco-algérienne, marquée, il est vrai, par une trajectoire habituelle entre des phases d'euphorie et de congratulations réciproques et des périodes de glaciales stigmatisations. Signe très particulier de cette nouvelle étape, la Première ministre est venue à la tête d'une délégation qui comprend pas moins de 15 ministres et une secrétaire d'État, avec une présence des départements régaliens. Elle met fin à une période de turbulences et de petites phrases assassines qui ont caractérisé l'année écoulée. La brouille surmontée, voici le temps des gages. En droite ligne de la «Déclaration d'Alger pour un partenariat renforcé», paraphée le 27 août dernier par Tebboune et Macron, et dans le contexte opportun du 5ème format diplomatique du Comité intergouvernemental de haut niveau, créé en 2012 par les deux pays, les deux délégations gouvernementales ont défriché la feuille de route pour parvenir à une relation «fluide et apaisée». Plus question de donner du temps au temps ou de laisser s'enliser les ambitions dans la routine bureaucratique. La Première ministre française, Elisabeth Borne, a réaffirmé sa détermination à construire une relation renouvelée entre l'Algérie et la France, qualifiant la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) algéro-français de «signe fort» et d'«étape pour bâtir des coopérations plus denses encore entre les deux pays». Saluant l'atmosphère de «confiance et de fraternité» qui a caractérisé ce CIHN, elle a parlé «d'une opportunité inédite pour commencer à traduire en actes la vision de nos chefs d'État». Place donc est faite aux affaires et aux projets. Les opportunités et les potentialités existent et elles sont conséquentes. L'heure est venue de conforter les attentes des deux peuples, à la fois si proches et si distants, du fait d'une histoire commune mouvementée qu'il importe de clarifier au regard des générations nouvelles. 

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