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KAMEL BOUCHAMA, AUTEUR DE FLN, LA REFONDATION OU LE...MUSÉE

«Il faut rectifier les erreurs du congrès bis»

M.Bouchama pense que le FLN doit avoir son propre programme tout en participant à la réalisation du Programme présidentiel.

«Le congrès extraordinaire du FLN doit redresser la situation du parti et rectifier les erreurs du congrès bis de 2005», suggère l´ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Bouchama. Invité à la rubrique «A coeur ouvert» avec l´Expression, l´enfant du FLN est largement revenu sur l´état actuel du parti.
Une situation qui l´irrite au point qu´il lui consacre tout un ouvrage intitulé LE FLN, la refondation...ou le musée. Avec un sentiment plein d´amertume, M.Bouchama livre son diagnostic sur la formation politique, dans laquelle il a mené sa carrière. «Un constat amer et même accablant: tous les jugements de vrais militants qui souffrent de voir leur parti et leur pays vivre les tourments d´une période difficile dont la conséquence a été le désengagement des cadres existants et la démobilisation politique, désolante des masses», déplore-t-il.
Dans son analyse, notre invité est remonté jusqu´à l´année 1988 pour identifier le fond du problème. «Avec le multipartisme, le FLN n´a pas su développer une nouvelle image qui lui permette d´avoir toujours son poids dans la société et d´attirer davantage de militants», explique-t-il.
C´est à partir de cette époque que le parti a commencé à perdre le terrain. «Il fallait repenser la gestion et l´idéologie du parti, en vain», regrette-t-il. Faisant une rétrospective des événements, M.Bouchama a fait un gros plan sur la crise qui a frappé le parti depuis 2004. «Notre FLN ne s´est jamais autant mal porté que pendant cette période, à cause de l´impuissance de ses cadres et de l´inconsistance de leur programme qui, en fait, ressemble à une quelconque feuille de route sans balise», avoue-t-il.
Partant de ce constat amer, notre invité plaide pour la refondation du parti. «Je ne prétends à aucun poste de responsabilité ni à une nomination», précise-t-il. Son seul souci est que le parti s´ adapte à la conjoncture actuelle et se rapproche davantage de ses militants.
M.Bouchama porte de gros espoirs sur le congrès extraordinaire qui se tiendra au cours du mois d´avril prochain. «Je m´attends à ce que les choses se rectifient», dit-il avec sérénité. Pour lui, le parti ne peut plus rester dans cet état. C´est pourquoi, il lance un appel pressant à la réorganisation de la formation sur des bases solides. «Le FLN en tant que formation politique, il faut qu´il se restructure et soit au diapason de l´heure», suggère l´ex-ambassadeur d´Algérie. A travers ses contributions, M.Bouchama aspire convaincre tous ceux qui ne se lamentent plus de cette situation dramatique que vit le FLN, et estime qu´il est temps de se remuer et qu´il est plus qu´opportun de reprendre la situation en main, afin de contribuer efficacement à cet ambitieux programme tracé par l´Etat pour le développement de notre pays.
«Il faut que le parti ait son propre programme et ne focalise pas uniquement sur le soutien au Programme du Président», suggère-t-il. Loin d´être contre la participation du parti à la réalisation du programme quinquennal, M.Bouchama pense que cela n´empêche pas le parti d´avoir son propre programme à lui. Car, poursuit-il, le programme est la colonne vertébrale du parti.

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