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CLÔTURE DE LA 11E ÉDITION DU FIOFA

Le film algérien "Jusqu'à la fin des temps" décroche le Wihr d'or

Le président de la République a été honoré lors de la cérémonie de clôture du Fiofa, en guise de reconnaissance pour son intérêt pour la culture en Algérie.

La onzième édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) s'est achevée avec la consécration du film de Yasmine Chouikh, «Jusqu'à la fin des temps» qui a décroché le prix Wihr d'or, au grand bonheur de toute l'équipe du film et surtout sa mère Yamina Chouikh qui a su transmettre à sa fille sa passion pour le cinéma.
Yasmine Chouikh, qui était au Mexique pour présenter son film, est arrivée à Alger quelques minutes avant la cérémonie. Le retard habituel d'Air Algérie a conduit la jeune réalisatrice à prendre un taxi pour tenter de rallier Oran avant la cérémonie. Malheureusement, elle est arrivée en retard. Cette consécration a été accueillie avec une grande ferveur à Oran où son film a été chaleureusement reçu, malgré une panne de courant.
Le président du jury Merzak Allouache a été très sensible au message humain et d'amour du film algérien a logiquement offert le Whir à Yasmine Chouikh. Le jury de cette 11e édition a d'ailleurs distribué objectivement les prix dans cette compétition très relevée. Le grand comédien Mohamed et son fils Salah Bekri ont remporté le Prix du meilleur rôle masculin. C'est la première fois qu'un prix est accordé à deux comédiens de la même famille qui se sont illustrés dans le film «Wajib» (Devoir).
C'était d'ailleurs une occasion pour le comédien palestinien Mohamed Bakri de rétablir la vérité sur ses critiques sur le festival lors d'un point de presse. Il a notamment démenti les attaques qui lui sont attribuées contre le ministre et contre l'Algérie, affirmant qu'il aime l'Algérie et plus particulièrement la ville d'Oran. Le film palestinien «Wajib» (Devoir) a reçu également le Prix du jury pour la réalisatrice palestinienne Anne Marie Jasser.
Pour la mise en scène, c'est logiquement le Marocain Azelarab Alaoui qui a remporté le Prix du meilleur réalisateur pour son film «Douar El Boum», et cela pour la grande qualité artistique et technique de son oeuvre. Le film qui raconte l'histoire du camp d'internement des opposants politiques marocains de Tazmamart du temps de Hassan II a été fortement applaudi à Oran. Le Prix du meilleur scénario a été attribué à l'Egyptien Haithem Debbour dans le film «Photocopie», alors que le Prix du meilleur rôle féminin a été attribué à l'actrice tunisienne Amira Chebli dans le film «Tunis by night», complétant ainsi un palmarès de long métrage géopolitiquement correct. Tous les prix accordés sont justifiés, ce qui démontre l'objectivité d'un jury présidé par Merzak Allouache.
Ce n'est pas le cas du documentaire, où le jury qui était confronté à une programmation de 14 films, s'est retrouvé à donner des prix à l'aveugle car il n'avait pas visionné tous les films. C'est le cas du film «Des moutons et des hommes» de Karim Sayed qui a été totalement zappé par le jury car le président a jugé qu'il n'était pas à la hauteur. Ainsi, c'est le film documentaire «Taâm el ismint» (Goût du ciment) du réalisateur syrien Zyad Kelthoum qui a décroché le Prix de la meilleure oeuvre dans sa catégorie alors que le film «La bataille d'Alger, un film dans l'histoire» du réalisateur algérien Malek Bensmail, a décroché à la surprise générale le Prix du jury alors que le film a été présenté en version française, or tous les films étaient en version arabe.
Dans la catégorie court métrage le Wihr d'or du meilleur court métrage a été décerné au film «Chahn» du réalisateur libanais Karim Rahbani et le Prix du jury a été accordé au film «Raqsat el fadjr» (Danse de l'aube) de la réalisatrice Tunisienne Amina Nedjar. Aucun court métrage algérien n'a été distingué, même le prix «Panorama du court métrage algérien «n'a pas été attribué en raison de l'absence de qualité dans les films présentés, selon le jury. Un recul pour ce petit format, qui avait toujours joué les grands rôles dans les festivals internationaux.
Enfin, dans la section des hommages, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré lors de la cérémonie de clôture du Fiofa, en guise de reconnaissance pour son intérêt pour la culture en Algérie.
Par ailleurs, l'artiste syrien Abdelmounaâm Amiri et la comédienne algérienne défunte Sonia ont été également honorés, lors d'une cérémonie qui a été marquée par quelques petits couacs entre certains membres du jury et les animateurs principaux Mohcène et Manel, qui ont réussi leur passage, mais ont été mal informés par les organisateurs sur le parcours et les noms de certains jurys ce qui a provoqué quelques malheureuses remises en place.
La 11e édition du Fiofa qui s'est déroulée entre le 25 et le 31 juillet et qui a vu la programmation de 10 longs métrages, 14 courts métrages et 14 documentaires s'est clôturée avec les mêmes erreurs d'organisation. C'est le cas notamment pour l'ouverture et quelques maladresses dans la programmation des films et les rencontres entre les artistes et la presse, ce qui a fortement perturbé le festival et provoqué des conflits avec certains participants comme les Palestiniens et les Tunisiens, qui ont dénoncé ouvertement leur marginalisation.

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