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Le Brent démarre la semaine à plus de 83 dollars

Le pétrole ne fait pas de vagues

Les cours de l’or noir qui étaient dopés par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont marqué le pas.

Doucement le matin pas trop vite le soir. C’est la devise que semblaient avoir adopté les prix du pétrole, hier, en cours d’échanges. À 14h00 le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars évoluait à l’équilibre à 83,55 dollars, imité par son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour la même échéance qui affichait pour sa part 78,01 dollars.
Le pétrole a décidé de ne faire de vagues après avoir clos la semaine qui s’est achevé, vendredi dernier, sur un bond significatif qui l’a propulsé à son plus haut niveau depuis le mois de décembre de l’année dernière. Une hausse provoquée par l’attaque d’un tanker britannique revendiquée par les Houthis yéménites, solidaires de la résistance palestinienne, qui ont décidé de multiplier les attaques contre les navires marchands, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, battant pavillon de pays qui soutiennent l’entité sioniste dans son agression barbare contre Ghaza. Une prime de risque dont l’effet donne l’impression de s’atténuer.
Les prix du pétrole stagnaient, hier, après avoir monté en début de séance, la prime de risque géopolitique au Moyen-Orient s’essoufflant en l’absence de ruptures d’approvisionnement de brut, a-t-on constaté. « C’est toujours le même scénario », fait remarquer Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Les cours sont dopés dans un premier temps par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, avant que la tendance « s’inverse un peu, en l’absence de perturbations supplémentaires de l’offre », explique-t-il. Trois militaires américains ont été tués et 25 blessés dans une attaque au drone en Jordanie, a annoncé, ce dimanche Washington.
Le président Joe Biden menaçant, à son tour, de représailles les auteurs et désignant des groupes pro-Iran comme responsables.
L’Iran, membre influent de l’Opep, a pour sa part, réfuté, hier, toute implication dans l’attaque en Jordanie et affirmé qu’il ne recherchait pas « « l’expansion » du conflit au Moyen-Orient. Il faut savoir que c’est la première fois que des soldats américains sont tués au Moyen-Orient depuis le début, le 7 octobre, de la guerre entre l’entité sioniste et le mouvement de résistance palestinienne Hamas dans la bande de Ghaza. Une nouvelle crainte d’une escalade des tensions sur fond de guerre larvée entre l’entité sioniste et la République islamique d’Iran.
Cette attaque avait d’abord soutenu les prix du pétrole. Plus tôt dans la séance, les deux références mondiales, Brent et WTI, ont en effet atteint leurs plus hauts niveaux depuis novembre avant qu’ils ne s’affaissent. Les prix restent cependant toujours sous la menace d’un embrasement dans la région qui les feraient flamber.
« Les attaques dans la région ne semblant pas vouloir s’arrêter, les investisseurs en pétrole se préparent à des perturbations prolongées, susceptibles d’entraîner une hausse des prix à court terme », a prévenu James Harte, de Tickmill. Il faut savoir que ces attaques se concentrent, notamment près du détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui sépare la péninsule Arabique de l’Afrique, et constitue une route commerciale cruciale dans le transport d’hydrocarbures.
Un axe clé entre l’Europe et l’Asie, qui représente environ 15% du trafic maritime mondial. Sachant que le golfe d’Oman est très proche du détroit d’Ormuz, un goulot d’étranglement critique pour les flux pétroliers, sous contrôle d’Oman et de l’Iran potentiel acteur d’un embrasement du Moyen-Orient il pourrait provoquer l’étincelle qui ferait flamber les cours de l’or noir. Plus de 20 millions de barils/jour de pétrole transitent, en effet, par le détroit d’Ormuz. Ce qui équivaut à environ 20% de la consommation mondiale.
Le marché de l’or noir ne pourrait s’en priver sans que les prix explosent.
Le scénario est déjà écrit. Sera-t-il mis en scène ? L’avenir nous le dira...

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