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Ressources minières

Les investisseurs étrangers «pointent» à Alger

L’approche visionnaire du Président a permis de donner vie à un secteur potentiel négligé et oublié.

Le secteur des mines continue d'attirer les investisseurs des différents pays du monde.
Les réformes économiques et politiques engagées ces dernières années aidant, le secteur des mines devient attractif aux yeux des investissements étrangers, attirés par l'ouverture consentie dans ce cadre. Les représentants de la société turque ETI Bakir, filiale de Cengiz Holding, ont été reçus par le ministre, auquel ils ont manifesté leur intérêt pour le secteur des mines, à travers des partenariats. Les discussions bilatérales entre le ministre et le premier responsable de la société turque, M. Seraf Cengiz, président de la société turque, ont tourné autour des possibilités d'investissements dans le secteur des énergies renouvelables et des mines. A priori, l'exploitation et la transformation minières et les énergies renouvelables semblent constituer la priorité des priorités pour ce groupe tur, qui compte, également, réaliser des infrastructures et produire localement des équipements, dans le cadre de projets de partenariats, a rapporté le ministère de l'Énergie et des Mines. La délégation turque a profité de cette visite pour se réunir avec les cadres du secteur, en vue d'identifier les projets et les sites à cibler par les investissements envisagés, en matière d'exploitation minière. Il convient de préciser que les turcs mènent une offensive en règle, en visant l'un des secteurs les plus attractifs et les plus prometteurs en Algérie. En effet, c'est Tosyali Algérie qui a investi la première ce créneau porteur en signant avec la société nationale Feraal un joint-venture portant sur un protocole d'accord de partenariat pour le lancement d'une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Béchar, à proximité de la méga-mine de fer de Ghar Djebilet. Le projet de Tosyali porte sur un investissement entre 120 et 150 millions de dollars, permettant à l'Algérie d'économiser plus de 60 millions de dollars/an en devises fortes. L'usine mixte devra produire des aciers de haute gamme comme les aciers plats, aciers laminés chauds et froids, acier galvanisé, hissant davantage leur taux d'intégration dans le secteur. Cela est d'autant plus important que les aciers plats et autres seront destinés à booster les productions automobiles et d'électroménager i. Avec la mise en service de ce joint-venture, Tosyali envisage de doubler sa consommation de minerai de fer, passant ainsi de 4 millions de tonnes/an à 8 millions de tonnes/an, selon M. Alp Topcuoglu, membre du conseil d'administration de l'entreprise turque. Mais les turcs ne sont pas les seuls à manifester leur intérêt pour les ressources minières de l'Algérie. Il y a quelques jours, à peine, le ministre de l'Énergie a également eu à s'entretenir avec une importante délégation d'hommes d'affaires américains, représentant les plus grandes sociétés US, qu'il a reçue au siège de son ministère. Outre les énergies nouvelles, le gaz et les hydrocarbures, les ressources minières, notamment les terres rares étaient au menu des discussion. De leur côté, les chinois et les qataris ont déjà jeté leur dévolu sur les gisements importants que recèle la mine de Ghar Djebilet. C'est le groupe minier national Manal qui a supervisé les négociations dans le cadre de deux accords visant à valoriser la mine de Ghar Djebilet, impliquant une société chinoise dans le premier et la société de sidérurgie Algerian Qatari Steel (AQS) de Bellara, située dans la wilaya de Jijel, visant l'exploitation du fer brut au niveau de ces gisements. Ce rush préliminaire des IDE dans ce secteur n'est pas le fruit du hasard. Le président Tebboune avait, à maintes reprises, rappelé l'intérêt de revitaliser le secteur et de réactualiser la carte des réserves minières, en impliquant les éminents scientifiques algériens et les chercheurs universitaires, qui comptent des publications dans ce volet. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Cette approche visionnaire du Président a permis de donner vie à un secteur, regorgeant de potentialités gigantesques, négligé et jeté aux oubliettes. Aujourd'hui, les investisseurs étrangers intéressés par les nombreux gisements en Algérie se pressent au portillon du ministre Arkab, en vue de conclure des partenariats et des joint-ventures dans ce secteur, aujourd'hui, vital dans le monde.

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