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Nouveau règlement de la Bourse d’alger

Une étape cruciale commence

C’est à l’entreprise qui est cotée en Bourse d’apporter la dynamique boursière, et non l’inverse.

Le nouveau règlement de la Bourse d'Alger a été publié dans le Journal officiel. C'est le lancement d'un autre processus d'introduction des entreprises dans la sphère boursière nationale. Ce nouveau règlement prévoit des mesures de facilitation quant à l'introduction des entreprises et l'accélération de la capitalisation boursière desdites entreprises à la faveur du développement de l'économie nationale et la redynamisation du secteur financier comme instrument efficace de la croissance.
Dans ce registre, le président de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse, a souligné que «la capitalisation boursière, au 30 juin 2023, avait atteint 79 milliards de DA, contre 57 à la fin du premier semestre 2022, soit une augmentation d'environ 40%», et d'ajouter «Cela reflétait la continuité des indicateurs positifs atteints au cours de l'année 2022 et confirme que ce marché réunit toutes les conditions favorables pour être un marché financier porteur», signalet-on.
Les experts financiers et boursiers misent beaucoup sur ce nouveau règlement, qui va permettre, selon eux, à l'éclosion d'un véritable marché boursier à même de donner une nouvelle dynamique à ce secteur longtemps marginalisé et sous-estimé.
La Cosob, un organisme chargé de réguler le marché boursier, est optimiste en ce qui concerne le redéploiement de la Bourse, précisant que «la reprise significative» de l'activité boursière en 2022, avec une hausse de la capitalisation à 67,42 milliards de DA, soit une progression de 48% comparativement à 2021, alors que la valeur des transactions sur le marché principal avait atteint 132 mds DA, une amélioration due à la reprise de l'activité des sociétés cotées (période post-Covid-19 engendrant une forte demande sur les titres, en particulier sur ceux de Biopharm et d'Alliance assurances», mentionne-t-on. Les experts boursiers précisent que «l'introduction en Bourse constitue une étape majeure dans la vie d'une entreprise. Elle représente une réelle opportunité et offre de multiples avantages». Est-ce le cas du Crédit populaire d'Algérie CPA), qui s'inscrit dans ce cadre, visant à «rendre les titres d'un émetteur négociables en Bourse, les titres cotés sont ainsi liquides et peuvent être échangés en Bourse à tout moment?», Cette question est éludée dans l'objectif de comprendre comment s'est déroulée l'opération de cotation, du CPA en Bourse sans que cela soit suivi d'une dynamique publicitaire, montrant la démarche prônée par cette banque. Le président de la commission, organisme régulateur du marché boursier national (Cosob), Youcef Bouzenada, a déclaré dans ce sens,
qu'«actuellement, le projet de notice d'information ainsi que le dossier y afférent sont «en cours d'instruction par les services techniques de la Cosob. Une fois cette opération terminée, le collège de la Cosob tiendra une séance plénière afin de décider du visa, autorisant la banque publique à recourir à l'appel public à l'épargne par l'émission de valeurs mobilières», a-t-il souligné.
Même la Banque de développement local (BDL) est appelée à connaître une cotation en bourse durant l'année en cours. Selon le président de la Cosob, «ces deux établissements doivent s'ériger en modèles pour les institutions financières en matière de prestations de qualité supérieure et d'efficacité», a signalé Youcef Bouzenada.
Appuyant la décision des deux banques publiques d'être cotées en Bourse, le président de la Cosob a déclaré: «Je suis convaincu que ce marché détient un potentiel considérable et réunit tous les éléments favorables permettant aux entreprises de sautofinancer facilement, ce qui le prédispose à jouer un rôle important à l'avenir, notamment avec les premières prémices des décisions annoncées par les pouvoirs publics à l'effet d'ouvrir, via la Bourse, le capital de deux banques publiques à savoir le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la Banque de développement local (BDL)», a-t-il expliqué.
Certains experts boursiers ne sont pas optimistes pour ce qui est de la cotation des entreprises publiques en Bourse, sans que cela ne soit corroboré par une capitalisation réelle et concurrentielle, sur le marché financier. C'est à l'entreprise qui est cotée en Bourse d'apporter la dynamique boursière et non l'inverse.
C'est pourquoi il va falloir inverser les rôles en permettant aux sociétés de réaliser des chiffres d'affaires qui correspondent aux critères d'éligibilité au marché boursier en général.

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