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Fatalité vaincue!

Finalement la hausse des prix à laquelle a été habitué l'Algérien depuis de décennies à l'approche et durant le Ramadhan n'est pas une fatalité. C'est manifestement la première conclusion que l'on peut tirer du mois sacré qui tire à sa fin. En dépit de la hausse qui a marqué quelques produits, le marché a été plutôt clément. C'est ce que vont retenir les citoyens qui appréhendaient des augmentations injustifiées des prix. Les choses se sont passées nettement mieux. Une preuve irréfragable que le scénario des hausses peut être éviter. Pour peu que l'autorité politique donne le là et que les entités administratives et autres instances de contrôle suivent les orientations du chef de l'Etat et les mesures de l'Exécutif. Le challenge vient en effet d'être réussi au grand bonheur des ménages «conditionnées» à un cycle de hausse des prix dès que le mois de ramadan approche. A tel point que le consommateur n'était pas prêt à accorder du crédit aux promesses de ministres et autres voix officielles annonçant une maîtrise des prix. Le terrain a ainsi fini par trancher. Il a démenti la thèse de l'irréversibilité des augmentations des prix en vigueur en pareilles circonstances. Un marché sans hausse des prix, c'est possible! C'est la leçon principale que l'on peut retenir. Sans doute qu'il y a encore de la marge pour en faire mieux sur ce front en faisant tarir les sources de la spéculation qui peut garder intacte sa capacité de nuisance. Et d'atteinte à l'ordre public dans certains cas. Vu sous cet angle, le mois de Ramadhan qui s'achève a été riche en enseignements dans ce qui a trait au marché et la consommation notamment en matière d'approvisionnement, ce qui a fortement impacté le tableau des prix. Nul doute que le ministère du Commerce et celui de l'Agriculture établiront, dans les prochaines semaines, leur bilan exhaustifs chacun dans ce qui l'engagent. Un bilan censé identifier les éléments qui ont fait que le marché a positivement réagi aux mesures prises avant le mois sacré. Comme il est censé repérer les maillons faibles de l'action gouvernementale dans ce registre. Ce qui est clair, c'est que les bons points engrangés sur ce front par le gouvernement doivent être consolider en dépassant la logique des mesures conjoncturelles. Pour asseoir les principes d'une gestion pérenne et rationnelle du marché dans ses différentes étapes et diverses strates de décision. Le challenge réussi est à mettre, sans l'ombre d'un doute, à l'actif de l'action gouvernementale. Celle-ci vient ainsi d'ouvrir le champ des possibles pour un marché qui n'échappe pas à l'action publique. A elle de prolonger cette réussite au delà du contexte du Ramadhan maintenant que la fatalité est vaincue.

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