{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La force de la communication

Révision de la Constitution, scandales de corruption, ébullition du front social... et absence de classe politique capable de se poser en alternative à une situation politique et sociale des plus «brouillées». En plus d'une opposition laminée et réduite à de simples appareils, ceux dits du «pouvoir» à l'image du FLN et du RND se sont enlisés dans une longue crise organique. L'information circule au compte- gouttes. A une année de l'élection présidentielle, on doit se contenter de «sources bien informées», «dignes de foi» ou de sources «proches» de telle ou telle institution ou département ministériel pour commenter des informations colportées par la presse écrite ou électronique. On recourt même à des «voix autorisées» pour gérer le vide sidéral dans lequel sombre la communication officielle. A commencer par le scandale de Sonatrach, dont le procès des présumés auteurs semble d'ores et déjà, se tenir, non pas dans une salle d'audience, mais dans les colonnes des journaux. Là encore, personne n'a daigné confirmer ou infirmer les informations rapportées en grandes manchettes. Même la justice prêche par manque de communication. Comme la nature a horreur du vide, toutes les rumeurs, spéculations et supputations, sont prises pour de l'argent comptant par les chancelleries et médias nationaux et étrangers. Ce qui ne manquera pas de générer une situation de pourrissement et semer le doute chez l'Algérien lambda. Comment peut-on expliquer le fait que des pays en guerre à l'image de la Syrie, arrivent à mettre en place une stratégie de communication efficace? Il n'y a pas de déclaration de développement de la situation et de menace, sans que les ministres de la Communication et des Affaires étrangères ne fassent une déclaration ou tiennent un point de presse. En somme, la force d'un Etat se mesure à la force de ses institutions qui doivent, non seulement rassurer les citoyens, par rapport au front interne, mais surtout redorer le blason du pays au niveau international. L'Algérie qui a réussi au cours de la dernière décennie à revenir sur la scène internationale, grâce à des positions de principe fondatrices de sa diplomatie, doit s'imposer encore davantage. Dans une conjoncture géostratégique marquée par des convoitises de toute nature, l'heure est à l'offensive. Cette diplomatie, qui a de tout temps été citée en exemple, de par la constance et la cohérence de ses positions, doit recouvrer ses lettres de noblesse. Idem pour les représentations diplomatiques dont le rôle ne se limite pas à délivrer des documents consulaires ou à organiser des opérations électorales. Leur rôle consiste surtout à mener des affaires de lobbying envers les institutions et organismes internationaux pour promouvoir l'image du pays et défendre les causes justes.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours