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Occidentalisme paresseux

Les cercles opposés à la démarche diplomatique de l'Algérie ne désespèrent visiblement pas de marquer des points face à l'intransigeance d'un État droit dans ses bottes et qui sait l'importance d'une attitude franche quelles que soient les conséquences. Forte de son combat libérateur, l'Algérie a bâti sa diplomatie dans le feu de l'action. Ses premiers diplomates étaient des jeunes qui n'avaient pas fait des écoles spécialisées, mais défendaient un peuple en lutte. Leurs successeurs dans le département des Affaires étrangères ont eu la chance d'avoir été à la bonne école, celle d'une révolution qui a fait date au XXe siècle.
Dès leur prise de fonction, ils s'étaient mis à défendre d'autres peuples qui combattaient pour leur indépendance. Beaucoup de pays sont nés du travail de la diplomatie algérienne. Et c'est avec la même détermination qu'elle milite pour l'indépendance du Sahara occidental et de la Palestine, tous deux occupés par des entités colonialistes soutenues par un Occident hypocrite qui semble n'avoir pas définitivement rompu avec son passé prédateur. La diplomatie algérienne poursuit inlassablement sa mission au plus près des peuples, en s'opposant à l'ingérence dans les affaires des États souverains.
Cette action diplomatique est d'autant plus forte qu'elle tire sa légitimité d'un peuple qui a toujours eu en horreur la «hogra». Il n'y a pas d'action menée par l'Algérie dans le concert des nations qui n'ait pas été approuvée par la société. Même si à l'interne, les Algériens peuvent ne pas apprécier telle ou telle autre décision, leur vision épouse parfaitement celle de leur État au niveau régional et international. D'autres pays, dont les élites n'en avaient fait qu'à leurs têtes et contracté des alliances contre nature, ont fini par s'isoler et vu leur population se révolter contre des choix douteux, dont l'intérêt n'est ni au profit de l'État, ni à celui de la société. La vague de normalisation avec l'entité sioniste et les réactions qu'elle suscite en atteste.
La constance de la position algérienne l'a montrée aux yeux de certains «occidentalistes paresseux» comme faisant partie d'un passé révolu. Mais lorsqu'il s'agit de la dignité des peuples et leur droit à l'autodétermination, le temps s'arrête et la page ne peut être tournée qu'après la fin définitive de la séquence historique de la décolonisation. Il reste deux peuples sous le joug du régime colonial. Les colons, qu'ils soient marocains ou sionistes, n'ont pas changé d'époque eux...

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