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Le mouvement pro-palestinien sur les campus américains s’étend

L’autre défaite du sionisme

La fièvre monte partout et gagne aussi le Canada où les étudiants de l’université McGill de Montréal manifestent depuis février.

La vague de contestation du soutien inconditionnel de l'administration Biden à l'agression barbare sioniste qui agite les campus aux Etats-Unis ne semble pas prête de s'estomper, contraiement aux prédictions de certains observateurs. Hier, ce sont quelque 200 manifestants pro- palestiniens qui ont été arrêtés par les forces antiémeute sur trois campus au moins, dernier épisode d'un mouvement dont on ne soupçonnait ni la force ni la profondeur. Parti dix jours plus tôt de l'université new-yorkaise de Columbia, il illustre à point nommé le fossé qui existe entre une caste de dirigeants inféodés au sionisme et à ses ramifications diverses, notamment au sein du complexe militaro-industriel américain, et une jeunesse parfaitement consciente des mensonges, des manipulations et des intimidations dont elle est sans cesse l'objet. Depuis le Congrès, des appels sont montés qui prônent l'identification et le listing des manifestants pro palestiniens afin, dit-on, de les «tracer» dans tout leur parcours futur, aussi bien socioprofessionnel que moral. Mais cela n'a nullement freiné l'ardeur des milliers d'étudiants américains qui dénoncent avec force les horreurs de l'armée sioniste armée et soutenue par l'administration Biden, de sorte que le mouvement de protestation a embrasé nombre d'établissements depuis New-York à la Californie, en passant par le centre et le sud des Etats-Unis. Hier, au campus de l'université de Boston, une centaine d'étudiants contestataires ont été «brièvement» arrêtés par la police anti- émeute de la ville, pour n'avoir pas présenté leur carte d'inscription à la Northeastern U. La direction de l'établissement a prétendu, comme de bien entendu, que des «insultes antisémites violentes» ont été proférées sur le campus et ont conduit à l'appel à une intervention de la police antiémeute qui en a profité pour démanteler quelques tentes «illégales».
Le même phénomène a été observé à l'autre bout des Etats-Unis lorsque les forces de police ont arrêté 69 personnes dans un campement au sein de l'université d'Arizona (ASU). Idem dans celle d'Indiana, où 23 étudiants ont été interpellés par des policiers antiémeute. Mais à Columbia, les contestataires persistent et signent alors que la présidence de l'université a renoncé à demander leur évacuation. Du côté de la Pennsylvanie, l'Upenn dont la présidente a dû démissionner sous la pression sioniste, quelques mois plus tôt, vit une situation très tendue à l'instar de l'université polytechnique de Humboldt qui restera «fermée» pour le reste du semestre, et dont les cours auront lieu à distance, en raison de «l'occupation de deux bâtiments». La fièvre monte partout et gagne aussi le Canada où les étudiants de l'université McGill de Montréal manifestent depuis février, la présidence s'alarmant d' «un risque d'escalade et de confrontation».
Les images déferlent dans le monde entier et rappellent celles du soulèvement estudiantin contre la guerre du Vietnam, lorsque la Garde nationale américaine a tué quatre étudiants de l'université du Kent, en mai 1970, lors d'une manifestation pacifique. Dans ces rassemblements, des étudiants juifs de gauche et antisionistes apportent leur soutien à la cause palestinienne, keffieh sur les épaules, et protestent contre le «génocide» perpétré par l'armée sioniste.

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