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Les discussions hantent Netanyahu

Le Hamas discute au Caire de la proposition de trêve

Une délégation du Hamas est arrivée hier au Caire pour de nouvelles discussions avec les médiateurs égyptiens, qataris et américains autour d'une possible trêve dans l'agression barbare que l'entité sioniste mène depuis plus de six mois contre Ghaza. De son côté, le Premier ministre sioniste Netanyahu redouble de férocité pour torpiller les négociations et clame sans cesse que l'attaque massive contre Rafah où vivent entassés plus d'un million et demi de déplacés palestiniens aura bien lieu, avec ou sans accord de trêve. L'objectif est double en ce sens qu'il voudrait effectivement poursuivre la guerre génocidaire entreprise contre le peuple palestinien tant à Ghaza qu'en Cisjordanie occupée, seul moyen pour lui d'échapper à la vindicte de la population sioniste qui exige depuis des mois sa démission et sa comparution devant les tribunaux, d'une part, et d'autre part, il compte à travers ces faux-fuyants exercer une pression extrême sur le Hamas pour le contraindre à céder aux exigences américano-sionistes. Celles-ci font de la question des otages leur unique priorité et peu importe le bilan terrible des 35 495 martyrs de Ghaza, en majorité des enfants et des femmes, auquel s'ajoute celui des blessés qui frise les 80 000 alors qu'on déplore également quelque 14 000 disparus toujours sous les décombres d'un territoire totalement ravagé par plus de 900 jours de bombardements et de tirs quotidiens. Hier, l'aviation sioniste a encore attaqué des camps à Rafah, ville surpeuplée du sud du territoire palestinien, faisant 32 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé palestinien.À la veille du septième mois d'une agression dévastatrice, le projet de trêve en discussion concerne une pause de 40 jours dans l'agression sioniste, assortie de la libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages. La délégation du Hamas que conduit le numéro deux de la branche politique du Hamas, Khalil al-Hayya, a rencontré hier les émissaires du Qatar, d'Egypte et des Etats-Unis, pays médiateurs, auxquels il a indiqué que plusieurs points sont encore à clarifier. Si du côté américain et israélien, l'objectif majeur concerne les otages, le Hamas, lui, maintient sans faillir et envers toutes les formes de pressions et tentatives de duperie, ses exigences, à savoir «un arrêt total de l'agression» sioniste, «le retrait des forces sionistes de Ghaza» et «un arrangement sérieux pour l'échange» d'otages contre des prisonniers palestiniens. Autant dire que ces conditions rendent peu probable la conclusion immédiate d'un accord alors que chacun sait que Netanyahu et son comité de guerre extrémiste réfutent un cessez-le-feu total et nient même le droit imprescriptible, reconnu par les Nations unies depuis 1948 et stipulé dans les résolutions du Conseil de sécurité, du peuple palestinien à un Etat indépendant, avec El Qods -Est pour capitale. Les agitations du Premier ministre sioniste visent d'ailleurs à torpiller un quelconque aboutissement des discussions pour une trêve et l'échange des otages contre les prisonniers palestiniens. Car des otages, Netanyahu s'en lave les mains tout autant que des dizaines de milliers d'enfants et de femmes assassinés à Ghaza.

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