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Liban

Le Hezbollah a visé le nord d’Israël avec «drones, missiles et roquettes»

Dans la nuit de samedi à dimanche, le parti a lancé des dizaines de roquettes sur la base militaire de contrôle aérien de Meron, dans le nord d’Israël. Les deux attaques interviennent «en riposte aux attaques de l’ennemi contre des habitations civiles du sud Liban».

Le Hezbollah libanais a dit avoir visé trois positions militaires dans le nord d'Israël, «en riposte aux attaques de l'ennemi» contre des «habitations civiles» dans le sud du Liban qui ont fait trois morts et une dizaine de blessés samedi, dont deux combattants du parti. Depuis le début de l'agression barbare sioniste contre Ghaza le 7 octobre, le Hezbollah, qui intervient en soutien au mouvement palestinien Hamas, échange quotidiennement avec l'entité sioniste des tirs à la frontière libanaise. Dans un premier communiqué samedi, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient «mené une attaque complexe à l'aide de drones explosifs et de missiles guidés contre le quartier général du commandement militaire d'al-Manara et un rassemblement des forces du 51e bataillon de la brigade Golani». Le Hezbollah avait annoncé la mort de deux de ses combattants originaires de Kfar Kila et de Khiam samedi, sans apporter de détails.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le parti a annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur la base militaire de contrôle aérien de Meron, dans le nord d'Israël. Le parti a indiqué que ces deux attaques interviennent «en riposte aux attaques de l'ennemi contre des habitations civiles» de plusieurs localités «du sud du Liban», dont Kfar Kila, ainsi que Kfar Chouba où un civil a été tué et Srebbine où 11 personnes ont été blessées par l'aviation sioniste, selon l'agence officielle libanaise Ani. Au fil des semaines, les violences se sont multipliées, l'entité sioniste continuant à violer l'espace aérien libanais pour frapper le territoire de plus en plus en profondeur tandis que le mouvement de résistance Hezbollah réplique à chaque fois en menant des attaques plus complexes contre des positions militaires sionistes dans le nord d'Israël. «Le système de défense aérienne +Dôme de fer+ a réussi à intercepter une cible aérienne suspecte qui traversait le Liban vers la région d'al-Manara, dans le nord d'Israël», a prétendu comme à l'accoutumée l'armée sioniste dans un communiqué.»Par ailleurs, de nombreux tirs de missiles antichar provenant du Liban ont été identifiés en direction de la région d'al-Manara», a ajouté l'armée sioniste qui a dit avoir bombardé le lieu de provenance des tirs.
Elle a également déclaré avoir visé une «infrastructure militaire du Hezbollah dans la zone de Srebbine». En près de sept mois d'affrontements transfrontaliers, au moins 385 personnes, dont 73 civils, sont tombés en martyrs au Liban, alors que du côté ennemi une vingtaine de sionistes ont été tués. Le numéro deux du mouvement de résistance libanais, Naïm Qassem, a déclaré pour sa part samedi que «toute extension de l'agression israélienne entraînera une extension de la riposte (...) du Hezbollah», selon l'Ani. Pour tenter de désamorcer le conflit transfrontalier et éviter une guerre de grande ampleur, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, en tournée au Proche-Orient, devat s'entretenir à Beyrouth hier avec les principaux responsables libanais. En mars, Beyrouth avait remis à Paris sa réponse à l'initiative française qui, selon une autre source diplomatique, portait sur l'application de la résolution 1701 de l'ONU, qui stipule le déploiement seul de l'armée libanaise et des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban. Najib Mikati, à la tête d'un gouvernement démissionnaire aux pouvoirs réduits, a indiqué vendredi que Paris «revoyait» son initiative qu'il allait remettre à Beyrouth pour examen. Washington est également à la manoeuvre pour tenter de «mettre fin aux violences» et dans ce cadre, l'émissaire américain Amos Hochstein est en visite à El Qods. Le Hezbollah a indiqué à plusieurs reprises qu'il ne mettra fin à ses attaques qu'en cas de cessez-le-feu à Ghaza.»Quant aux initiatives dont ils parlent pour la question du Liban et du sud, elles ne sont pas viables sans cessez-le-feu à Ghaza», a rappelé samedi le numéro deux du parti, Naïm Qassem, selon l'agence de presse libanaise Ani. Il s'agit de la deuxième visite de Séjourné au Liban depuis sa nomination en janvier, dans le cadre d'une tournée au Proche-Orient.

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