{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Des explosions hier en Iran

Pas d’«attaque de l’étranger», selon l’agence Irna

Le secrétariat du Conseil suprême national de sécurité a démenti des informations de presse selon lesquelles cette instance présidée par le président Ebrahim Raïssi, aurait organisé une réunion d’urgence, hier à la suite des explosions.

L’agence de presse officielle iranienne Irna a indiqué hier qu’»aucun dégât majeur» n’avait été rapporté après les explosions entendues près d’Ispahan. Aux Etats-Unis, des médias citant des responsables américains ont indiqué que Washington avait été prévenu d’une attaque sioniste contre l’Iran mais qu’il n’avait ni approuvé l’opération ni joué aucun rôle dans son exécution. L’agence Irna a précisé qu’»aucune information faisant état de tirs de systèmes de défense antimissile» n’avait été reçue. Dans la province d’Ispahan (centre), où les explosions ont été entendues, «les installations importantes, en particulier les installations nucléaires, sont totalement sûres et aucun accident n’y a été signalé», a ajouté Irna. Un officier de la province, le général de brigade Siavash Mihandoost, a expliqué à la télévision d’Etat que le bruit «relativement fort» entendu à l’est d’Ispahan était «lié au tir de la défense aérienne sur un objet volant» et non à une explosion au sol. «Nous n’avons eu aucun dommage ou incident», a-t-il précisé. En début de matinée, l’activité a repris dans l’ensemble des aéroports du pays, dont les deux de Téhéran et ceux d’Ispahan et Shiraz, après avoir été suspendue à la suite des explosions. Par ailleurs, le secrétariat du Conseil suprême national de sécurité a démenti des informations de presse selon lesquelles cette instance présidée par le président de la République islamique, Ebrahim Raïssi, aurait organisé une réunion d’urgence hier à la suite de ces explosions, selon l’agence Tasnim. En janvier, l’Iran avait accusé l’ennemi sioniste d’être «responsable» d’une attaque aux drones contre un site militaire iranien dans la province d’Ispahan. Les drones, trois quadricoptères, avaient visé dans la nuit du 28 au 29 janvier un bâtiment de production à Ispahan, sans faire de victimes, provoquant «des dégâts mineurs», selon le ministère iranien de la Défense. L’agence de presse Nour, considérée comme proche du Conseil de sécurité nationale de la République islamique, avait ensuite mis en cause des groupes d’opposition kurdes basés en Irak pour leur implication présumée dans l’attaque, ordonnée selon elle par un «service de sécurité étranger».»Les composants des drones, ainsi que le matériel explosif, ont été transférés en Iran avec la participation de groupes kurdes anti-révolutionnaires basés dans le Kurdistan irakien», avait-elle accusé. L’agence officielle iranienne Irna a annoncé hier qu’»aucun dégât majeur» n’avait été rapporté après les explosions entendues à l’aube.»Suite à l’activation de la défense aérienne dans certaines régions du pays», «aucun dégât ou explosion à grande échelle n’a été signalé», a indiqué l’agence. Elle a précisé qu’»aucune information faisant état de tirs de systèmes de Défense anti missiles n’ été donnée». De fortes explosions ont été rapportées tôt hier dans le centre de l’Iran, de hauts responsables américains faisant état d’une attaque sioniste. Téhéran a fait état de trois explosions près d’une base militaire dans le centre du pays, a rapporté l’agence Fars. Des drones ont été abattus mais il n’y a pas eu d’attaque par missiles «jusqu’à présent», ont indiqué les autorités iraniennes. Et les installations nucléaires basées dans la région d’Ispahan (centre), sont «totalement en sécurité», a précisé l’agence Tasnim.
La Maison Blanche n’a pas fait de commentaire officiel. Mais les chaînes NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu’Israël avait prévenu Washington à l’avance sans que les Etats-Unis n’approuvent l’opération ni ne participent à son exécution.
L’Union européenne a estimé qu’il «est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s’abstiennent de toute nouvelle action».
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion du G7, a appelé «à la prudence et à éviter l’escalade». «Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension», a-t-il ajouté à la télévision publique RAI.»La position de la France, c’est d’appeler tous les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue», a déclaré le ministre français délégué à l’Europe, Jean-Noël Barrot. De son côté, «la Chine s’oppose à toute action susceptible d’entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade», a assuré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours