Chanegriha loue la diplomatie algérienne

Le général d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, a présidé jeudi dernier les travaux de la 17e session du Conseil d'orientation de l'École supérieure de guerre, conformément aux dispositions du décret présidentiel du 26 septembre 2005, lors desquels il a prononcé une allocution, saluant la contribution de la diplomatie algérienne, qui intervient dans un contexte mondial tendu marqué par la multiplication des guerres et des zones de tension.
Dans son intervention, le chef d'état-major de l'ANP ne manquera pas de souligner l'importance de s'adapter à la réalité internationale, est-il indiqué dans un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN) transmis à notre rédaction. Saïd Chanegriha a souligné que la duplicité vis-à-vis des questions en jeu et le triomphe de la logique de la force et des intérêts nationaux sur les principes de la paix mondiale et de la coexistence pacifique entre les nations, ont conduit à l'échec des instances onusienne et internationales en matière de concrétisation de la paix mondiale et l'empêchement des guerres. Le chef d'état-major de l'ANP soutient dans ce contexte que «la nouvelle réalité internationale nous a montré, au-delà de tout doute raisonnable, que la puissance militaire demeurera l'option principale pour les États afin de défendre leur terre, ainsi que leur droit de vivre en sécurité et leur droit à la souveraineté». Elle a également démontré, déclare le général d'armée, que «les modes opératoires militaires classiques restent un choix viable, malgré l'apparition de formes de guerre, à l'exemple des guerres hybrides, et l'orientation vers l'introduction d'autres outils qui viennent révolutionner le domaine militaire, à l'instar de l'intelligence artificielle».
Ces nouvelles donnes et cette conjoncture à donc imposé un nouvel environnement jugé «stratégique», poursuit Saïd Chanegriha «ayant confirmé l'échec des instances onusienne et internationales en termes de concrétisation de la paix mondiale et d'empêchement des guerres».
Le chef d'état-major de l'ANP évoque que cette réalité intervient pour « différentes raisons, dont les plus importantes résident dans la duplicité vis-à-vis des questions en jeu et le triomphe de la logique de la force et des intérêts nationaux étroits sur les principes de la paix mondiale et de la coexistence pacifique entre les nations».
Dans son intervention, le général d'armée, en sa qualité de fin stratège, a salué les efforts de la diplomatie algérienne. «À ce titre, il faut saluer la contribution diplomatique algérienne, sa sage politique étrangère, sa grande expérience dans la résolution pacifique des conflits», a-t-il affirmé. Son rôle constant, a-t-il soutenu, «dans la défense du droit des peuples colonisés à disposer d'eux-mêmes et son appel fervent à l'instauration d'un ordre mondial plus humain et plus équitable, en concordance avec les textes internationaux pertinents».
À noter que lors de ces travaux, le chef d'état-major de l'ANP a suivi un exposé exhaustif portant sur le bilan des objectifs concrétisés depuis la tenue de la dernière session du Conseil d'orientation, et ceux arrêtés au titre de l'année de formation 2025-2026.