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ENCORE DES BLESSES

Encore des blessés

des crans d’arrêt furent sortis et l’empoignade commença faisant plus de 15 blessés, dont deux graves.

La veille déjà, les préparatifs de l´affrontement, qui allait avoir lieu le lendemain 14 août aux Pins-Maritimes, étaient fin prêts. A ce propos L´Expression, bien inspiré, qui avait eu vent du scénario adopté par les membres de la conjuration proche du ministère de l´Intérieur, avait révélé que la police serait déployée sur le site de la confrontation dès l´aube. Elle le fut effectivement dès 2 h.
Bref, le jour se lève, les forces de l´ordre étaient là, brigades anti-émeutes, CNS protégés de gilets pare-balles, tandis que l´ensemble des effectifs était armé jusqu´aux dents, y compris les agents en civil des deux sexes dont un grand nombre avait été déployé dans la salle de conférence, pour faire accroire qu´il s´agissait de «militants du FLN». Outre le dispositif humain, signalons les véhicules blindés installés autour du site et dont les canons des mitrailleuses bien en vue étaient dirigés vers le centre de la Foire. La veille déjà, la presse avait fait mention que les militants de la base du parti du FLN du Grand-Alger interviendraient si les participants «conviés» à cette rencontre sous le couvert d´associations estudiantines, déviaient de leur mission originelle, et entameraient des débats sur l´avenir du FLN. D´où leur présence par dizaines, dès l´aube eux aussi, sur les lieux. Au début de la matinée, des forces de police sont arrivées en renfort. En contrepartie, d´autres militants du FLN commencèrent eux aussi à affluer en grand nombre jusqu´à former un effectif d´un millier de personnes environ. A partir de là tout était possible. Et c´est justement ce qui advint. Les militants du FLN d´Alger munis de leurs badges officiels se mélangèrent aux escouades venues des quatre coins du pays, mais surtout de la région de Biskra, et auxquelles fut épinglé un «faux» badge FLN sur la poitrine, pour entrer dans la salle où des ministres comme Harraoubia, Barkat et Amar Tou entouré de quelques députés tous excommuniés par les instances du FLN, étaient déjà installés, prêts à palabrer. C´est à ce moment-là, - il était environ 10h20 - que les militants du FLN d´Alger commencèrent à inviter les «faux» militants de sortir de la salle. Des repris de justice s´en mêlèrent, des crans d´arrêt furent sortis et l´empoignade commença faisant plus de 15 blessés, dont deux graves, dans les rangs de la coordination du FLN du Grand-Alger.
Quant aux faux militants qu´on avait ramenés de loin pour participer à cette mascarade, la moitié sont des enfants de 14 et 15 ans ramenés de la région de Biskra par Saïd Barkat, une cinquantaine d´entre eux ont été récupérés errants dans les rues d´Alger, affamés et intrigués d´avoir été trompés par des gens qui leur avaient promis de les emmener en excursion à Alger. Comme on voit, plus le mensonge est gros, mieux ça vaut. Quant aux barres de fer dont il a été fait usage au cours de l´empoignade, selon des sources dignes de foi, c´est dans un véhicule (Renault Mégane) immatriculé 21, et appartenant à un ancien président de commission de l´APN qu´elles ont été transportées jusqu´à la foire. Tous ces évènements se sont, bien entendu, déroulés dans la matinée du jeudi 14 août. L´après-midi pour nous rendre compte du calme qui était revenu, nous sommes retournés aux Pins-Maritimes pour constater que le cordon de policiers avait réduit ses effectifs, mais, pour faire encore plus dans la sérénité, un mariage a été autorisé à la salle du Gastro. Vers 15 h 10, un certain Boualag, ami de Amar Tou et consorts, a essayé de tenir un point de presse à l´hôtel Safir, en vain ; des militants du FLN du Grand-Alger l´ayant chahuté, il dut plier bagage.

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