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COMPLOT CONTRE LE FLN

L’acharnement du ministère de l’Intérieur

le parti va redoubler de vigilance pour éviter d’éventuels coups bas.

Il y a une semaine, c´était à Constantine, jeudi prochain, c´est la ville de Annaba qui aura le privilège d´accueillir les nouveaux sicaires du nouveau plan de déstabilisation du parti du FLN. D´abord, une brève digression sur ce qui s´est déjà passé et nous aborderons le nouveau plan par son côté inédit. On a toujours en mémoire le modus operandi de Hadjar et consorts, quand ils s´attaquaient à des mouhafadhas en mobilisant moyennant finance des hittistes et autres sourds-muets pour investir la mouhafadha de Mostaganem. D´autres villes connaîtront le même sort sans que les walis encore moins la police lèvent le petit doigt pour protéger les personnes et les biens. Après que le parti du FLN, avisé de ses droits les plus élémentaires, eut dénoncé les méfaits de cette mafia à la solde du ministère de l´Intérieur et que la presse, unanime, s´engagea à soutenir le complot, éventé, accusa une nette régression pour disparaître «complètement». Forcé de rejoindre son poste à Téhéran qu´il avait abandonné pendant deux mois au grand dam des Iraniens. Le FLN aura la paix pendant quelques semaines, au cours desquelles, comme au temps de la guerre de Libération, il va redoubler de vigilance pour éviter d´éventuels coups bas. Tenu en échec sur cette première stratégie, le ministère de l´Intérieur qui prend le relais des «soldats» de la famille, ordonne aux Benhadj et compagnie de son premier cercle, de concocter une procédure qui mettrait le FLN en porte-à-faux, voire à genoux. Erreur grossière de sa part, car la presse qui se saisit de cette lamentable entourloupe, la dénonce avec fracas et à l´unanimité. Changement de décor et de méthode. Des fax sont installés au niveau du secrétariat général du ministère, pour réceptionner des messages émanant de n´importe quel quidam à qui, on aura glissé une pièce pour boire un coup. Résultat les fax ont craché tant qu´ils ont pu des messages apocryphes que M.Zerhouni se dépêchera de classer comme autant de recours contre le FLN. Encore une erreur doublée d´une carence politique criante dans la mesure où il n´y a pas de loi de la République qui autorise une administration de l´Etat, fut-elle des plus importantes, d´interférer dans la vie des partis politiques. Pris entre le feu de la loi et celui d´une réalité impossible à cacher, le ministère de l´Intérieur ne chercha pas à aller plus loin. Et d´ailleurs, il était attendu au tournant, comme on dit, par des centaines de juristes prêts à défiler dans les rues pour lui prouver qu´il avait tort. D´ailleurs, ce même ministère n´ignore pas qu´il a, lui-même, eu à trancher une affaire concernant le FFS pour laquelle des représentants de cette formation étaient venus lui exposer le conflit qui minait leur parti de l´intérieur. Résultat des courses, ledit ministère s´est refusé à toute médiation tout en invoquant la loi qui lui interdit d´intervenir dans la cuisine des partis politiques. Alors pourquoi récidiver, dès lors, que nul n´ignore qu´un homme averti en vaut deux. C´est-à-dire qu´il vaut pour une deuxième fois, mais à charge pour lui d´éviter la gaffe. Parce que s´agissant des recours comme ils disent, si tant qu´ils aient réellement existé, leur acheminement aurait dû les conduire à leur destinataire légitime, c´est-à-dire le FLN et non au ministère de l´Intérieur. Ce qui constitue, du point de vue du droit, un flagrant délit de détournement de correspondance destinée à un tiers. Ces ficelles ayant été rongées jusqu´à la corde par des «praticiens» ignorant tout des règles de base de la politique, le même cénacle vient d´inaugurer une nouvelle façon de saboter le FLN. En quoi faisant? En ordonnant à tous les walis d´Algérie d´accorder des agréments à tour de bras à des associations censées être apolitiques comme le prescrit la loi, mais qui ne le sont, en réalité, qu´en apparence. Une première représentation de la première fausse association s´est produite à Constantine vite rattrapée par la loi qui fut aussitôt, mise en oeuvre par la mouhafadha de l´ex-Cirta, afin d´y mettre fin. Jeudi prochain, à Annaba le même scénario risque de se répéter pour permettre à des transfuges du FLN comme Boukerzaza Abderrahmane, un ancien chef de la JFLN, à Haïchour Boudjemaâ appartenant au tiers-présidentiel et qui a abandonné le parti depuis plus de six ans, enfin à Boualeg Mustapha, ancien député, de refaire surface moyennant des promesses à faire tourner la tête. Comme on voit, le ministère de l´Intérieur n´est vraiment pas inventif.

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