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LANCEMENT EN 2010 D’UN PROJET ALGÉRO-CORÉEN

Les crevettes remplaceront les dattes à Ouargla

Entre-temps, la sardine se fait désirer au nord du pays et cela fait longtemps que les ménagères ne s’aventurent plus du côté des étals de poissons.

On est réellement dans un pays qui tourne le dos à la mer. Les 12.000km de côtes n´ont pas suffi aux responsables du secteur de la pêche pour aller cultiver des fruits de mer au sud du pays. Non pas que l´élevage du poisson n´est pas nécessaire surtout qu´il crée de l´emploi dans une région stratégique du pays comme Ouargla, mais la simple logique veut que c´est la production des variétés de dattes qu´il faut encourager dans cette région. Allez savoir pourquoi, mais un grand projet algéro-coréen de complexe d´élevage de crevette d´eau douce, le gammare, sera lancé en 2010 à Mégarine dans la wilaya de Ouargla.
C´est ce qu´on a appris du directeur de la pêche et des ressources halieutiques de Ouargla. Le terrain d´assiette devant abriter ce projet a été retenu à la faveur d´une visite samedi à Mégarine d´une délégation sud-coréenne venue s´enquérir notamment de ce projet s´inscrivant dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Le projet, qui s´étend sur une surface de 15 hectares dans la grande région de Touggourt, sera lancé en 2010, à la faveur d´un financement sud-coréen, selon M.Mohamed Bengrina.
C´est la deuxième visite du genre de la délégation sud-coréenne successivement dans les régions de Hassi Ben Abdallah et Mégarine, cette dernière ayant recueilli les faveurs des investisseurs asiatiques, a-t-il ajouté. Région pionnière en aquaculture, la wilaya de Ouargla renferme plusieurs projets d´investissement, dont des fermes aquacoles et le complexe pour l´élevage du tilapia du Nil, dans la région de Hassi Ben Abdallah, qui vient d´entrer en activité avec une production avoisinant les 1000 tonnes de poisson d´eau douce/an. Opérationnel depuis plus une année, ce complexe réalisé pour une autorisation de programme de plus de 50 milliards de DA, est équipé en moyens modernes de transformation des ressources halieutiques, rappelle-t-on. Entre-temps, la sardine se fait désirer au nord du pays et cela fait longtemps que les ménagères ne s´aventurent plus du côté des étals de poissons. La sardine a atteint le prix record de 250DA le kg, quant au poisson blanc, en plus d´être rare, il est tout simplement hors de portée pour les petites bourses. Le kilo de rouget affiche la rondelette somme de 1000DA le kg.
Un petit coup d´oeil et puis s´en vont. A défaut, les éventuels clientes et clients posent la question inévitable: «C´est combien le kilo de sardine?» Comme si leurs yeux n´arrivaient pas à croire le prix affiché sur la petite pancarte, couleur ardoise. La question agacera-t-elle le poissonnier? C´est à craindre. Etonnement. Il répond d´un air presque gêné: «250 DA». Le fait est que le secteur de la pêche traîne la patte.
En raison de la précarité des installations et des équipements, la pêche dans notre pays souffre jusqu´à présent d´une crise profonde à tous les niveaux. Le secteur se caractérise par l´insuffisance des infrastructures portuaires (saturation des capacités d´accueil, impraticabilité de certains ports), la vieillesse de la flotte et l´insuffisance des capacités de production de glace et de stockage. Alors, faites le deuil pour la chair de mérou qui meurt de vieillesse dans les eaux algériennes.

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