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La mouture de la nouvelle Constitution fin prête

Place au débat contradictoire

Des débats contradictoires seront organisés par les médias audiovisuels publics, « ouverts à l’opposition ».

La mouture de la nouvelle Constitution devait être fin prête, aujourd'hui, comme l'a annoncé précédemment le communiqué de la présidence de la République. Une fois remis au président de la République, le document fera l'objet de larges consultations auprès des acteurs de la vie politique et de la société civile pour son enrichissement.
Des débats contradictoires seront également organisés par les médias audiovisuels publics, «ouverts à l'opposition». Une manière de toucher une partie importante des Algériens qui devront se prononcer sur la question l'été prochain.
Pour l'instant, les experts chargés de cette mission devront présenter un document qui définira essentiellement le «régime de gouvernance» à adopter en Algérie, de renforcer le rôle de l'Assemblée populaire nationale, à travers la «séparation effective» entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, et de garantir les «libertés individuelles et collectives» à tous les citoyens algériens conformément aux orientations du chef de l'Etat.
Pour ce qui est des procédures à suivre pour l'adoption du document final, la question est déjà tranchée. La présidence de la République indique que le projet de la Loi fondamentale sera soumis au référendum populaire, après son adoption par l'Assemblée populaire nationale. Une réaction qui a suscité des positions distinctes au sein de la classe politique nationale dont certaines parties ont déjà appelé à la dissolution de l'hémicycle devenu une «coquille vide». Faut-il alors passer directement au référendum populaire, sans le recours à l'Assemblée populaire nationale? Pour l'instant, cette option est écartée par la présidence de la République qui insiste sur le respect de l'application des procédures constitutionnelles en la matière.
Parmi les défenseurs de cette idée, des députés des partis de l'ex-alliance FLN, RND et MPA qui ont déjà remis en question la «légitimité de cette institution». On trouve également, le député Lakhdar Benkhellaf du parti de la Justice et le Développement, qui, pourtant, insiste dans une déclaration à L'Expression sur le respect des procédures constitutionnelles dans l'adoption du nouveau projet de Loi fondamentale. «Je suis pour la dissolution de l'APN.
On sait tous que le projet passera comme une lettre à la poste, mais on doit respecter la règle du jeu» affirme-t-il. Pour ce dernier «le plus important est de convaincre les Algériens du contenu de ce projet pour l'adopter à la majorité, soit 50+1% des voix exprimées, car le dernier mot leur reviendra» a-t-il expliqué.

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