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LE CONFLIT AUTOUR DU FLN DEGENERE

Quelle serait la position de l’armée ?

pourquoi ces remous annonciateurs de conflits plus dangereux pour la stabilité future du pays ?

C´est peu dire ces derniers jours, en parlant de la place publique, de la qualifier de bouillonnante.
C´est plutôt une vraie tour de Babel où cha ire la couverture à soi et surtout à hue et à dia. On en est encore certes au pas feutré à cause de l´amateurisme de la majorité des intervenants, mais c´est surtout, le langage des charretiers qui l´emporte et de loin dans certaines circonstances. Bref, la situation sent la rixe et l´on se demande par quel heureux hasard les protagonistes, que sont le FLN et ses détracteurs, pourraient éviter à terme d´en venir aux mains. L´aire de la compétition, Dieu soit loué, est si spacieuse qu´elle peut accueillir des dizaines de candidats à la présidentielle sans se sentir le moins du monde exiguë. Alors pourquoi ces remous annonciateurs de conflits encore plus exacerbés, voire plus dangereux pour la stabilité future du pays.
Or, que se passe-t-il sur la place publique à l´approche de cette fameuse date de mars 2004 au cours de laquelle doit, en principe, se dérouler le scrutin de la prochaine présidentielle? Beaucoup de surenchères! Une surenchère alimentée en sous-main par des officines dont les animateurs n´ont absolument pas cure que l´Algérie s´embrase ou sombre dans la guerre civile. Une issue dangereuse qui n´arrive pas qu´aux autres comme on a tendance à le croire, mais qui peut survenir à tout instant. Il suffit pour cela qu´un affrontement ait lieu ou d´une échauffourée entre légitimistes du FLN et les autres, et c´est parti. Le pire, c´est que dans cette sorte d´aventure la justice qui est faite pour être rendue grâce à l´intime conviction des juges quand ils sont libres de leurs actes, cette justice-là a malheureusement été mise sous le boisseau et ne sert depuis 40 ans qu´à sévir contre «nos pauvres Jean Valjean». On parle sempiternellement d´Etat de droit quand on éprouve le besoin de «dorer la pilule au peuple», mais jamais d´un éventuel projet de réforme qui consisterait à séparer le pouvoir judiciaire du phagocytaire Exécutif dont le poids, selon nos plus éminents experts en droit public, constitue le principal obstacle à la mise en oeuvre de la démocratie en Algérie. La latence du danger que nous venons d´évoquer n´est pas une vue de l´esprit, elle existe. Elle est même prête à exploser et ses effets sur le pays seront autrement plus compromettants que les attaques contre les permanences du parti du FLN il y a quelques semaines.Le danger est donc imminent et comme il n´y a pas de contrepoids susceptible d´incliner le fléau de la balance dans le sens de la justice, pour éviter le pire, il n´y aura qu´une issue: appeler l´armée au secours. Or, il est de notoriété publique que la «grande muette» ne veut plus entendre parler de politique comme cette dernière a été pratiquée dans le passé.
A en croire la dernière déclaration du général de corps d´armées, Mohamed Lamari que sous-tend dans ses dispositions la Constitution de 1996, l´armée qui a pris en main la lutte contre le terrorisme islamiste, ne saurait arbitrer les conflits pouvant surgir des contradictions exacerbées des partis. Pas d´immixtion donc de l´armée en politique! Bien! Et si malgré tout la neutralité de l´armée était mise à l´épreuve, voire défiée par ce qui pourrait advenir de la situation politique dans les prochaines semaines. Et si les amis et les ennemis du FLN en arrivaient quand même aux mains malgré les mises en garde, quelle serait la position de l´armée?

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