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FRONT DE LIBERATION NATIONALE

Un soutien appuyé à la presse

jeudi dernier a été riche en activités.

Depuis Blida, qui a vu triompher le bien (FLN) contre le mal exprimé par les provocations de l´administration contre le parti de la libération nationale, il ne se passe pas un jour sans que ce dernier ne démontre qu´il est parfaitement en phase avec la population. Car s´il ne l´était pas, ses programmes auraient probablement été modifiés et sa démarche aurait connu une allure moins soutenue, par conséquent moins sereine. Or, comme si de rien n´était, le FLN poursuit sa route à la vitesse qu´il s´est lui-même fixée. Et comme la caravane de la légende, qui poursuit la sienne malgré l´adversité canine visant à l´en empêcher, son vaisseau pourfend allègrement les éléments et progresse sans tenir compte des chausse-trappes ourdis contre lui par ses adversaires.
Jeudi dernier, ses activités ont à eu même à connaître un programme de travail plus chargé que d´habitude, nonobstant l´effervescence qui s´est emparée de l´administration du ministère de l´Intérieur, dont on sait aujourd´hui que c´est elle qui mène le jeu pour nuire à ses instances, à sa crédibilité, et enfin à la morale générée par les travaux du 8e congrès qui a, non seulement adoubé Ali Benflis comme secrétaire général du FLN pour les cinq ans à venir, mais qui a également consacré l´autonomie du parti par rapport à tout autre instance évoluant hors le champ du FLN. Donc, jeudi dernier a été riche en activités. Et comme la perspective de l´université d´été, 3e du nom, s´ouvre aujourd´hui, il fallait bien qu´une instance se charge d´y mettre la dernière main pour que les centaines de militants invités pour l´occasion, ne repartent dans leurs régions respectives le cerveau encombré de discours à l´emporte-pièce.
C´est au conseil de coordination, qui s´est réuni donc jeudi, que le dernier point concernant cette université a été fait lors d´un débat présidé par le secrétaire général du parti, mais auquel ont participé plusieurs instances et des élus du FLN. Pour autant, ce ne fut pas le seul point inscrit à l´ordre du jour. Ce qui est bien vrai. Une grande discussion a été animée le même jour au sein du même conseil de coordination et qui a gravité autour d´un fait tout à fait nouveau, un fait qui révèle que, depuis quelques semaines, l´administration de Yazid Zerhouni a délivré à tour de bras des agréments pour favoriser l´éclosion aux nouvelles associations afin de remplacer celles, tout à fait légales, qui ont constitué jusqu´à il y a peu, le soutien principal à l´élection de l´actuel chef de l´Etat. Les «nouvelles» associations sont, bien entendu, reconnues illégales du point de vue de la procédure et de l´objet de leur activité.
Leur rôle véritable étant celui d´un réceptacle destiné à recevoir des ordres en vue de harceler les instances régionales du FLN qui, à leur tour, sont sommées de rédiger de faux recours par centaines qu´ils adressent à M. Kendil, le secrétaire général du ministère de l´Intérieur, qui en a déjà reçu des milliers et qui ne sait quoi en faire à cause d´une vérité première, selon laquelle toute cette paperasse ne saurait constituer du point de vue du droit le moindre recours vaillant. Pour la raison bien simple que les recours légaux ne peuvent être reçus que par le parti. Le conseil de coordination, qui s´est interdit pour la circonstance la moindre allusion désobligeante à l´égard des gaffes accumulées par le ministère de l´Intérieur depuis le début des attaques fomentées par le premier cercle présidentiel contre les instances régionales du parti du FLN, qui n´avait demandé de compte à personne, a, en revanche, exprimé un soutien appuyé à la presse qui, malgré la confusion et l´intensité de l´agit-prop qui a envahi la vie des citoyens, n´a globalement jamais aliéné ni sa lucidité ni son discernement pour différencier le bon grain de l´ivraie. Au conseil, il a également été question du harcèlement des élus du FLN visant à les empêcher de faire leur travail convenablement. Quelle honte pour une administration qui est censée observer une neutralité à toute épreuve en toute circonstance. Or, ce qui arrive aujourd´hui aux élus du FLN de haut en bas de la hiérarchie c´est, qu´on le veuille ou non, une manière de discrimination qui a choisi, comme pour tout ce qu´il touche, de ne pas dire son nom.
Un mot enfin sur l´université d´été du parti du FLN, dont les travaux s´ouvrent ce matin sous la présidence de Ali Benflis, elle devrait en principe surprendre plus d´un participant dans la mesure où le niveau des programmes préparés pour la circonstance dépasse largement les rodomontades entendues ici et là, ces dix dernières années.

De Quoi j'me Mêle

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