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«1, 2, 3, viva l’Aljirè!»

La superstition en foot, chimères…

Malgré les coups bas des sorciers africains, l’équipe d’Algérie, était très forte, en 2019 ! Depuis, les fouteurs de pagailles multiformes prirent en chasse Djamel Belmadi qui dût subir les mille assauts…

En football comme en toute chose qui attire les foules, il y a un élément nuisible qui ne veut pas débarrasser le plancher, malgré la multiplication des universités un peu partout dans nos contrées, les plus lointaines aussi. À part les numéros de «cirque», exécutés par des joueurs d'interminables parties inter-quartiers, il s'agit bien entendu de la superstition! Ou si vous voulez que l'on s'exprime en «dialecte afro-africain, le gri-gri! Voilà deux termes à bannir à tout jamais de notre vie sportive. Que signifient tous ces ridicules gestes, tels que les incantations, dites pendant la mi-temps? Ou bien, comme jeter de l'eau dans les bois adverses? Rien! Lorsqu'on ne peut marquer de buts, c'est de la maladresse, tout simplement! Il suffit que le sélectionneur national rappelle à l'ordre ses protégés, et notamment ses attaquants sans pour autant les «gifler», pour que l'efficacité, et la joie de jouer, reviennent.
La superstition ou plutôt, ses implications «orales» ne persistaient, que si l'entraîneur voudrait cacher son incapacité à redresser cette fâcheuse pratique. Il faut cependant attirer l'attention de tous qu'il ne faut jamais tomber dans l'ancestrale piège, qui consiste à voir nos dirigeants systématiquement, tournés vers le «copiage» le «plagiat» sans tenir compte de nos saines, justes et millénaires traditions nationales. Nous nous rappelons, nous les vieux de la vieille génération, la mémorable et plus tard, l'inutile, mais éclatante victoire des Verts contre la RF allemande, en 1982, à Gijón, (Espagne), qui verra les responsables nationaux qui s'étaient déplacés en masse en terre ibérique, permettre à un «Taleb» de lire un verset du Saint Coran, en ouverture du 2e match contre la brouillonne et quelconque, pâle équipe d'Autriche, qui s'avérera être composée plutôt, d' «autricheurs», que d' «autrichiens», qui avaient combiné le match, avec les descendants des teutons, la veille, déjà. Les non-musulmans, sans se rapprocher du Coran, étaient sortis vainqueurs de la joute! Donc, la présence du «cheikh» au centre du terrain, était inutile! Les «dieux du stade» et de la triche saxonne - européenne, en avaient décidé autrement! Que de fois n'avons-nous pas assisté à de telles pratiques, surtout lors des confrontations, contre des équipes africaines.
C'était la même chanson qui finissait en queue de poisson, et nos équipes, alors bien préparées, sur tous les plans, l'emportaient facilement, et par de larges scores.
Telle une locomotive!
Out, donc la magie noire, le gri-gri et la superstition! Seule la saine pratique sportive donne de bons résultats, et nos jeunes athlètes doivent être élevés dans cette voie, et dans la foulée aidons-les à se détourner de l'autre voie, celle de la haine de l'Autre, du chauvinisme et du clientélisme. Mais, hélas, les parasites qui pullulent autour de nos jeunes, et de leurs parents alléchés par le gain rapide, ont fait que certaines tentatives de redresser notre football, ont crevé sur place. C'est pourquoi les responsables nationaux se tournèrent vers les Algériens nés, éduqués et pris en charge, par l'étranger.
Demandez donc à Chabane Merzekane, le meilleur arrière droit de tous les temps, ce qu'il avait pensé au moment où le géant centre - avant allemand, avait sauté en même temps. Chabane Merzekane n'a pas dit que l'immense Horst Hrubech portait un «talisman», ou un quelconque gri-gri. Non il a dit textuellement ceci: «J'avais franchement cru, au moment du saut, aérien, que c'était une grosse «locomotive» qui m'était rentré dedans!» Sans commentaire! Quelques années après, au Maroc, à Casa, précisément, les Verts entrèrent sur le terrain, aspergés d'eau «bénite», mais avec, en face un éblouissant Lakhdhar Belloumi, un franc-tireur nommé Taj Bens'haoula, et un extraordinaire Nasser Drid, et l'emportèrent largement par 4 très beaux buts, à 1! Ainsi, les «Fennecs» démontrèrent une bonne fois pour toutes que la superstition, n'avait pas le droit de circuler sur les terrains lorsque la classe est étalée devant cent mille et quelques dizaines de spectateurs, d'abord, joyeux, piqués à l'idée d'assister à un cavalier seul des Marocains, agités et excités de savourer la correction de ces prétentieux Algériens, puis, cloués, médusés par tant d'insolence, hagards et entièrement, vidés, par l'étonnante forme des Verts.
Ah, ces savoureux souvenirs!
Ne parlons pas des galopades des Algériens devant les Nigérians, les Guinéens, les Maliens, les Sud-Africains, les Nigériens, les Zambiens, les Togolais, les Tunisiens, les Sénégalais, Camerounais, et autres Égyptiens, dépassés, par le rythme du «Onze national». Parmi ce lot d'Équipes nationales, choisi, pour illustrer nos propos, il y en avait qui se présentaient sur le terrain, avec de véritables sorciers à la noix, lesquels ne pouvaient stopper l'ogre «fennecois»! Que pouvait faire un sorcier devant l'énigmatique dribble du fantastique et artiste Mustapha Dahleb dit «Moumouss»? Qui s'amusait à arrêter les raids de l'élégant milieu Karim Ziani? Ou des terribles Nadir Belhaj, Mosbah, Antar Yahia, Majid Bouguerra, Matmour? ou, plus près de nous, les Riad-Karim Mahrez, Ismaïl Bennacer, Islam Slimani, Adlène Guedioura, Sofiane Feghouli, Rami Bensebaïni, Adam Ounas, Yacine Brahimi, et autres Baghdad Bounedjah et Youcef Belaïli, sans oublier le dernier arrivé le jeune Ramiz -Larbi Zerrouki, qui resteront un bon bout de temps, dans le coeur des Algériens, car ils avaient ramené la seconde coupe africaine des nations, de la terre des «Pharaons»! Là aussi, malgré les coups bas des sorciers africains, l'équipe d'Algérie, était très forte, en 2019! Depuis, les fouteurs de pagailles multiformes prirent en chasse Djamel Belmadi qui dût subir les mille assauts. Poursuivi sur tous les fronts, Belmadi dû amèrement, quitter le groupe qu'il a vaillamment dirigé pendant plus de six ans! N'ayant jamais cru que les coachs algériens étaient «bénis» ou choyés, l'ex. coach des «fennecs» a braqué son regard sur le groupe vieillissant, et défait à deux reprises, allant jusqu'à entendre des gens, affirmer que l'EN est Championne du monde des... matchs amicaux!
Ce qu'il faut reconnaître en toute objectivité, c'est le fait que chaque Algérien qui est appelé à prendre les rênes des Verts, en remplacement de l'Algérien sorti par la plus petite des portes, s'en prend de suite à l'oeuvre précédente du coach poussé vers la sortie.
Ce qu'attend le public des nouveaux patrons des «fennecs», c'est le travail vite entamé, et structuré pour l'avenir. Continuer à s'évertuer à ne reprendre que les gestes techniques, d'Adlène Guedioura, Sofiane Feghouli, Aïssa Mandi, Waheb M'Bolhi, et autres Islam Slimani, relève de l'utopie!

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