Le pays des mille Zerrouki

D'abord, en entrée, flétrissons la parade et la promenade comme des vainqueurs d'une Coupe du monde, alors, qu'ils auraient pu au moins s'excuser après les échecs répétés. Djamel Belmadi ne doit pas supporter le poids des défaites tout seul! des joueurs dans le périmètre, et dans la mosquée d'Alger. Pourquoi, vous avez gagné, coup sur coup, la coupe d'Afrique en Côte d'Ivoire, et la Coupe du monde 2022? Vous avez été éliminés dès le 1er tour, par la Mauritanie! Soyez modestes, humbles et justes envers vous-même, et surtout en partageant le poids des échecs avec le saboté Djamel Belmadi!
Il fallait faire le même truc que votre capitaine, le talentueux Riyad Mahrez! Arrachez vos places, par le seul travail, l'effort et l'abnégation pour votre pays, et non par l'écoeurant à plat-ventrisme tuant et dégradant! Ce qui est nettement apparu durant ces deux matchs qui s'étaient déroulés sous la férule de Vladimir Petkovic, c'est que pour le 1er match, a évolué une équipe née sous le règne de Djamel Belmadi.
C'est pourquoi il est utile de préciser que l'utilisation de la très jeune génération actuelle, celle de l'exemplaire Ramiz-Larbi Zerrouki, très précieux milieu de terrain, est en soi, un cinglant démenti à ceux qui prétendaient qu'il n'y a plus de talents.
Le symbole de l'avenir de l'EN
L'exemple le plus frappant à exploiter, est celui, de l'arrivée de Zerrouki des Pays-Bas, pays réputé terre de foot, puisqu'elle a enfanté l'immense et talentueux Johan Cruyff. Il n'empêche que des ex-internationaux qui n'ont joué que deux matchs et demi dans leur courte carrière, qui le trouvaient, un joueur «normal». Ramiz Zerrouki, le «Hollandais» est un joueur tout simplement, super, n'en déplaise à ses détracteurs! C'est le symbole de l'avenir de l'EN. Assuré, quel que soit le coach, même si Djamel Belmadi, le désormais ex- coach des «Verts» aurait été derrière les étonnants progrès de Ramiz. N'oublions jamais que ce talent a été approché par le blond Frank de Boer, coach des «oranges mécaniques» pour une éventuelle convocation dans l'Équipe nationale de Hollande. Mais le longiligne algérien a poliment décliné l'offre, car il n'a jamais oublié que ses parents sont venus de la charmante plaine de la «Mekkara» d'Algérie, le pays des martyrs qui ont offert leur vie pour que vive «Tamouth»! Le 2e point à soulever de suite, est le jeu produit par l'EN. Durant tout le match: le jeu à gauche! Djamel Belmadi, le coach, et Youcef Belaïli n'étaient plus là, ce soir, pour jouer à gauche. C'est pourquoi affirmer sans honte que Farès Chaïbi n'était que l'ombre de lui-même, comme on le disait, il n'y a pas si longtemps, de Riyad Mahrez, reste en soi, une tache noire-foncée sur le front de ces auteurs de graves et gratuites médisances! C'est peut- être aussi cela l'ingratitude de certains gus envers ceux qui avaient tout donné à un moment de leur vie sportive!
Ramasser les débris pour...
Au fait, le match contre la Bolivie, aura été une occasion pour certains, d'évoquer en mal Djamel Belmadi. N'a-t-on pas déclaré que Vladimir Petkovic a changé l'équipe à 70%! Alors que la même équipe qui a battu les visiteurs, était celle-là même, à 70%, qu'avait laissée Djamel Belmadi, en Côte d'Ivoire!!!
Le ridicule aura été jusqu'à louer, et souligner, que le nouveau sélectionneur, a procédé aux changements qui ont permis la pseudo remontada.
Car la vraie remontada ne concerne pas le match Algérie / Bolivia. Il y a eu simplement une égalisation, puis un succès arraché grâce à la ténacité d'Aïssa Mandi, qui s'est acharné à réparer les dégâts commis en début de seconde mi-temps! Bref! Les avis ne sont que l'expression de leurs auteurs.