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Le Premier ministre tunisien assure

L’appareil sécuritaire toujours prêt face à la menace terroriste

Le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a assuré vendredi que l’institution sécuritaire du pays «est prête» à faire face à la menace terroriste qui «existe toujours en Tunisie», a rapporté l’agence de presse TAP. «La menace terroriste existe toujours et menace le pays. L’institution sécuritaire est tout à fait prête à y faire face», a déclaré le chef du gouvernement tunisien qui s’adressait aux journalistes en marge d’une visite à un certain nombre de postes frontières et d’installations de sécurité dans la province de Kasserine (centre-ouest). «Nous n’avons pas encore dépassé la menace terroriste, et elle est toujours là», a encore dit M. Mechichi. D’après lui, des éléments terroristes sont toujours en cavale sur le territoire tunisien, «mais ils ont subi des coups d’envergure ayant affaibli leurs capacités». «J’insiste, une fois de plus, qu’il n’y a pas de place pour le terrorisme en Tunisie», a dit le chef de la primature tunisienne. Et d’ajouter que «ces frappes ont rendu ces éléments terroristes incapables de mener à bien des opérations désespérées et des tentatives infructueuses qui se terminent le plus souvent par leur élimination, en raison du développement des capacités opérationnelles de l’appareil sécuritaire».
Le journal arabophone Assabah (Le Matin) a révélé vendredi que les dirigeants multiplient les mises en garde contre l’existence de «complots terroristes visant à déstabiliser la sécurité du pays». Selon le même média tunisien, les terroristes «prévoient de mener une opération terroriste d’envergure dans le but de restaurer la confiance de ceux qui adoptent l’idéologie extrémiste et d’établir leur présence sur le terrain», mettant en garde, par la même occasion, contre des plans d’assassinats politiques.
Par ailleurs, les corps de 41 migrants, dont au moins un enfant, qui tentaient de rallier l’Europe depuis les côtes tunisiennes ont été repêchés en Méditerranée après le naufrage de leur embarcation de fortune, ont déclaré vendredi les Nations unies. Seules trois personnes ont pu être secourues par les gardes-côtes tunisiens après le naufrage jeudi soir du bateau au large de Sidi Mansour, dans le sud-est de la Tunisie, indiquent dans un communiqué conjoint le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). «Les corps de 41 personnes, dont au moins un enfant, ont jusqu’à présent été retrouvés», indique-t-on, précisant que toutes étaient originaires d’Afrique subsaharienne. Plus tôt vendredi, la garde maritime à Sfax, dans l’est de la Tunisie, avait fait état de 20 morts, «onze hommes, huit femmes et un bébé (...) repêchés jeudi au large de Sfax», et 17 portés disparus. Les corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional de cette ville, a précisé le porte-parole de la garde maritime, Ali Ayari. Les recherches ont été interrompues vendredi en raison du mauvais temps, et devaient reprendre hier, a indiqué M. Ayari. Cette tragédie «souligne une nouvelle fois la nécessité d’améliorer et d’étendre les opérations de recherche et de sauvetage menées par les Etats en Méditerranée».

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