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Sahara Occidental

Le président sud-africain appelle Biden à annuler la décision de Trump

Le président sud-africain, président en exercice de l'UA, a exprimé son «inquiétude» quant au «manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance».

Le président sud-africain, président en exercice de l'Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé dimanche le président américain, Joe Biden, à annuler la «reconnaissance illégale» de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, proclamée le mois dernier par son prédécesseur, Donald Trump. Cyril Ramaphosa a appelé «les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental», tout en disant accueillir favorablement «l'engagement positif pris par le président américain, Joe Biden pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde». Le président sud-africain, président en exercice de l'UA, a exprimé son «inquiétude» quant au «manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance». Il a assuré que son pays allait «intensifier ses efforts au sein de l'Union africaine» pour garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. Le 10 décembre dernier, le président américain sortant, Donald Trump, avait annoncé reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l'entité sioniste. Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégal. L'organisation des Nations unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d'autodétermination est prévu depuis 1991. L'organisation a rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangé en dépit de l'annonce de Trump.
Par ailleurs, l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) poursuit ses attaques contre les positions et les retranchements des forces d'occupation marocaine le long du mur de sable pour le 73e jour consécutif. C'est ce qu'a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Les unités de l'APLS ont mené de nouvelles opérations militaires contre les forces d'occupation marocaines dans la brèche illégale d'El Guerguerat (dans le Sud-Ouest) jusqu'à la région de Mahbés (dans le Nord-est), selon le communiqué n 73 rapporté par l'Agence de presse sahraouie (SPS). «L'armée sahraouie a lancé samedi des frappes contre les forces d'occupation dans la brèche illégale d'El Guerguerat dans le secteur de Bir Koundouz, et aussi le long de la zone entre Bir Anzaren et Kelb Adhlim dans le secteur de Techla», selon la même source.Dimanche, «l'APLS a mené des opérations militaires contre les forces d'occupation dans la région d'Aoudiyet Achdeydat (secteur de Forsiya), la zone de Tnuched (Secteur de Mahbés) et la région d'oum Edken (secteur de Bakari)», selon le communiqué.
Dans un entretien à l'APS, le chargé d'affaires des territoires sahraouis occupés, Abdallah Souilem a déclaré, samedi, que les forces d'occupation marocaine imposaient «un blocus arbitraire» sur les villes sahraouies occupées depuis la reprise de la lutte armée le 13 novembre passé, au lendemain de «l'attaque perfide perpétrée contre des civils sahraouis sans défense dans la zone tampon d'El-Guerguerat «. En cette période, les forces marocaines mènent «des opérations d'enlèvements et d'arrestations d'envergure dans les villes occupées notamment à Laayoune, Smara et Boujdour», avec l'incarcération de plusieurs jeunes et des poursuites judiciaires contre d'autres, pour leur soutien à la décision du front Polisario de reprendre la lutte armée jusqu'au recouvrement total de l'indépendance.Les détenus sahraouis «sont victimes de torture et de sévices physiques et psychologiques, lors des interrogatoires par les forces marocaines» qui leur interdisent aussi le droit de visite de leurs familles.
Malheureusement, ajoute-t-il, «les sévices subis par les prisonniers sahraouis dans les prisons de l'occupation marocaine n'interpellent pas les organisations internationales, y compris celles des Nations unies, et ce, malgré le fait que certaines organisations avaient condamné le régime marocain, à l'instar du Comité contre la torture, dans le cas du prisonnier politique sahraoui et membre du groupe Gdeim Azik, Naama Asfari». Dans ce cadre, il a rappelé les rapports du Washington Post et du «Barclay Human Rights» sur «les mensonges et les contradictions de l'occupant». Il a appelé les Nations Unies, le Conseil de sécurité et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à assumer leurs responsabilités vis-à-vis de la décolonisation du Sahara occidental et à libérer tous les prisonniers civils sahraouis sans restriction, ni préalable. Comme il a appelé le CICR à assumer ses responsabilités vis-à-vis des civils sahraouis dans les territoires occupés, et à inspecter les conditions d'incarcération des prisonniers sahraouis.

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