{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Assassinat de Ismaïl Haniyeh/Ali khamenei, guide suprême iranien

«Notre châtiment sera sévère»

«Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même...», a déclaré le guide suprême iranien.

Comment laver l'affront? Il fallait en effet un sacré «culot» et une dose d' «audace» démesurée pour mener une frappe du même type que celle entreprise par l'entité sioniste qui a ciblé et tué Ismaël Haniyeh patron du bureau politique du Hamas, en plein Téhéran. Un assassinat en terre iranienne, d'une personnalité emblématique de la résistance palestinienne. Une violation du territoire iranien. Une provocation. Une déclaration de guerre à peine déguisée. C'est tout cela à la fois.
L'entité sioniste tel un intrus a osé frapper chez autrui. Une violation de domicile dans le but de tuer et commettre un homicide volontaire. Une offense, une humiliation qui doit connaître une réponse du même ordre pour que l'honneur soit retrouvé, même si hélas cela ne rendra pas la vie à Ismaël Haniyeh. D'autant plus qu'il se trouvait à Téhéran pour assister à l'investiture du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian. Un invité de surcroît que l'on exécute chez vous! Comment ont réagi les autorités iraniennes à ce lâche assassinat au sang palestinien que l'entité sioniste a fait couler sur leur terre?
«La République islamique d'Iran défendra son intégrité territoriale et son honneur..., et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur action lâche», a déclaré sur X le successeur de l'ex- président Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d'hélicoptère le 19 mai 2024 dans la province d'Azerbaïdjan oriental, après une rencontre avec le président azéri Ilham Aliyev.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a de son côté, juré mercredi d'infliger un «châtiment sévère» à Israël, pour avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh. «Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (d'Ismaël Haniyeh, Ndlr) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran», a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.
Les spécialistes, s'ils ne remettent pas en cause la capacité de l'Iran à répliquer, soulignent par contre les lacunes de la République islamique iranienne à protéger son territoire.
L'assassinat mercredi du chef du Hamas à Téhéran, au coeur du pouvoir iranien, attribué à Israël, est une nouvelle illustration de la vulnérabilité de l'Iran et de l'ampleur de l'infiltration des services de renseignement israéliens, selon des analystes. Même si les Israéliens n'ont pas confirmé être derrière cette opération, «il paraît évident que ça ne peut venir que d'Israël dans le contexte actuel» de la guerre à Ghaza, estime Agnès Levallois, de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient. Un tel assassinat «montre que la sécurité de l'Iran comporte des failles de manière à ce qu'une menace puisse traverser toutes les défenses», note Ali Vaez, analyste du Crisis group.
Le responsable du mouvement de résistance palestinien a été assassiné «dans un lieu considéré comme sûr», ce qui souligne que l'Iran a été défaillante dans la sécurisation des «invités du Guide suprême et du président (d'Ismaël Hanayeh notamment, Ndlr)», observe Hasni Abidi du Centre d'études et de recherche sur le Monde arabe et méditerranéen, basé à Genève. Il faut rappeler que l'entité sioniste avait répliqué le 19 avril, à l'attaque de drones et de missiles, lancée le 13 avril par l'Iran contre son territoire.
De nombreux drones, ainsi que des missiles balistiques et de croisière emportant des charges conventionnelles (soit environ 330 engins) ont visé Israël depuis le territoire iranien. Cette opération avait été présentée par Téhéran comme une réponse au bombardement de son consulat de Damas par l'entité sioniste le 1er avril, qui avait causé la mort du général de brigade Mohammad Reza Zahedi. Il faut s'attendre cette fois-ci à ce que la riposte monte en puissance...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours