{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le gouvernement Sanchez livre du GNL au Makhzen

Rabat joue la carte de l’Otan

Au moment où les tensions sont vives dans la région, le général Townsend a tenu à assurer que l’exercice «African Lion» ne «visait pas du tout» l’Algérie.

Dans la feuille de route adoptée au sommet de Madrid, l'Otan a désigné la Russie comme «la menace la plus significative et directe pour la sécurité» de tous ses membres, tout en affirmant dans ce document qui n'avait pas connu de révision depuis 2010 que «la possibilité d'une attaque contre la souveraineté ou l'intégrité des alliés» ne peut être «écartée». Aussi, les Occidentaux et leurs alliés ont-ils décidé de renforcer la présence militaire atlantiste à hauteur de 300 000 militaires «à haut niveau de préparation». Pour l'Ukraine, la pluie des milliards de dollars et de livres a continué tandis que le président russe Vladimir Poutine a réagi en fustigeant les déclarations des leaders de l'Otan qui «souhaitent affirmer leur hégémonie, leurs ambitions impériales». «L'appel à l'Ukraine à poursuivre les combats et à refuser les négociations ne fait que confirmer notre hypothèse que l'Ukraine et le bien du peuple ukrainien, ce n'est pas l'objectif de l'Occident et de l' Otan, mais un moyen de défendre leurs propres intérêts», a-t-il également observé. Quant à la Chine, également visée par les conclusions du sommet de Madrid en tant que «défi pour ses intérêts», sa diplomatie a rétorqué que le «prétendu document de concept stratégique fait peu de cas de la réalité et présente les faits à l'envers», s'obstinant à «salir la politique étrangère chinoise».
Dans ce cadre de fortes tensions entre les puissances occidentales et la Russie et la Chine, le président russe Vladimir Poutine a considéré que le monde connaît un retour de «la guerre froide», laissant entendre que le danger d'une brusque aggravation de la situation n'est pas, lui non plus, à exclure. Et il a prévenu que les candidats à l'Alliance, Suède et Finlande à l'instar de l'Ukraine, devront faire face, si des armes sophistiquées y sont installées, à l'arsenal des «armes invincibles» dont dispose l'armée russe.
Intervenu dans le contexte de ce sommet entièrement consacré au bras de fer avec Moscou, la déclaration du général Stephen Townsend, chef de l'Africom, jeudi dernier, sur les récentes manoeuvres du traditionnel «African Lion» 2022, ne passent pas inaperçues. Indiquant que les Etats-Unis et leurs alliés dans la région «vont devoir affronter l'essor de groupes extrémistes violents en Afrique de l'Ouest et l'arrivée de mercenaires russes au Sahel», il a estimé que l'entraînement n'était pas «spécialement scénarisé pour traiter de la menace terroriste ou de l'implantation de Wagner en Afrique, mais qu'il «aidera toutes nos forces armées, si nous sommes appelés à combattre ce genre de problèmes à l'avenir». Cependant, au moment où les tensions sont vives dans la région, le général Townsend a tenu à assurer que l'exercice «African Lion» ne «visait pas du tout» l'Algérie, comme le laissent entendre les médias du Makhzen tandis que l'Espagne de Pedro Sanchez vient de confirmer qu'elle livre du GNL au royaume marocain par le biais du gazoduc Maghreb Europe, tout en assurant qu'il «ne s'agit pas du gaz algérien». L'annonce du gouvernement de Pedro Sanchez, totalement aligné sur les thèses du Makhzen, est intervenue au moment où le président américain Joe Biden a annoncé au sommet de l'Otan, à Madrid, une présence renforcée de militaires et de capacités américaines en Europe, y compris sur son «flanc sud», en Espagne et en Italie, juste en face de l'Afrique du Nord.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours