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Cheptel

Bouira compte ses bêtes

La richesse animale est incontestablement le maillon fort de la sécurité alimentaire.

Conformément aux instructions des pouvoirs publics, notamment du ministère de l'Agriculture, visant à contrôler de près le potentiel animal à travers tout le pays, en vue de prévoir une meilleure gestion pour cette richesse, la commission de la wilaya de Bouira a été installée le 13 novembre en cours. Ladite commission est présidée par le premier chef de l'exécutif Abdelkrim Lamouri,. Lors de la rencontre à l'effet d'installer cette commission, en présence des responsables de beaucoup de secteurs, notamment les acteurs en rapport avec les différents élevages, le wali de Bouira s'est étalé longuement sur l'intérêt d'une telle opération. Il revient ainsi, sur l'importance de la richesse animale sur tous les plans, tant économiques et sociaux. Ainsi, il a été expliqué aux présents l'objectif de ce recensement des animaux et la manière de le réaliser sur le terrain. La commission de wilaya est là pour concevoir et mettre en place tous les formulaires et autres documents de travail, elle veillera en outre à unifier les méthodes opérationnelles des agents recenseurs et interviendra à chaque fois que cela sera nécessaire pour lever d'éventuelles contraintes susceptibles d'être posées. Par ailleurs, à l'échelle locale, sera créée une autre commission au niveau de chaque daïra, elle sera présidée par le chef de daïra et elle aura à coordonner avec les différents services locaux, notamment les services des communes et des subdivisions agricoles et par extension avec les éleveurs eux-mêmes. Les membres des commissions locales auront pour tâches essentielles le dénombrement proprement dit, c'est plutôt un travail de proximité. Bien entendu la tâche n'est pas si facile, en effet, la culture d'enregistrer les bêtes n'existe pas chez nos agriculteurs, les différents élevages se font de la manière traditionnelle «un éleveur de bovins peut devenir apiculteur à tout moment, et éleveur d'ovins; pour une raison ou une autre,il intègre la culture de la volaille» laisse entendre un vétérinaire. Aussi,bon nombre d'éleveurs ne sont même pas connus par les services agricoles, notamment au niveau des petites exploitations rurales et en montagne. À cet effet, des sorties sur les lieux des élevages sont nécessaires, et aussi une large diffusion du déroulement de cette opération est indispensable, d'ailleurs la Chambre d'agriculteur de Bouira a déjà publié sur sa page facebook les coordonnées de ses représentants à travers les communes de la wilaya et invitent les différents éleveurs à les contacter pour enregistrer leur cheptel. Il serait utile de rappeler que la wilaya de Bouira est l'une des régions à potentiel d'élevage non négligeable, sur les Hauts- Plateaux de Sour El Ghozlane les habitants s'intéressent en particulier aux élevages ovins et caprins, du coté nord, aux villages de montagne du Djurdjura,c'est plutôt l'élevage bovin et l'apiculture et la même chose du côté des montagnes de Lakhdaria.
Il faut rappeler que le dénombrement des animaux demeure le vecteur essentiel dans tous les pays du monde pour connaître la biomasse animale, ce sont ces mêmes statistiques qui détermineront les politiques à mettre en oeuvre pour la gestion efficace de cette richesse. Une telle opération renseignera, avec une forte approximation de la situation réelle des différentes cultures animales, et de là, découlera la stratégie à entreprendre face à chaque catégorie d'élevage. Cela permettra de maïtriser le potentiel animal et oeuvrer de manière rationnelle à réguler l'investissement dans l'élevage afin d'atteindre un équilibre au niveau du marché de la viande et lever les contraintes des éleveurs pour une meilleure production, voire une véritable autosuffisance. 

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