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Bir El Djir/Oran

Ce que risque le maire

L'ex-wali d'Oran a signalé de scabreux scandales financiers marquant la gestion des affaires de la cité, la commune de Bir El Djir.

L'ex- P/ APC de Bir El Djir B.H. et son adjoint K.M.A. sont passibles d'une aggravation de peine. C'est ce qu'a requis à leur encontre, le représentant du ministère public, lors du procès tenu en fin de semaine écoulée, après que la Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation interjeté par les deux mis en cause. Ces derniers, jugés et condamnés auparavant à 7 ans de prison ferme, sont cités dans une affaire liée à la constitution d'une bande de malfaiteurs, dilapidation des deniers publics en concluant, entre 2016 et 2017, des transactions douteuses, abus de pouvoir, faux et usage de faux, et autres chefs d'inculpation liés à la corruption. L'avocat général a, par là-même, réclamé le maintien de la première sentence infligée contre un entrepreneur, condamné à trois années de prison ferme, le secrétaire général et le contrôleur financier de la même municipalité. Cette affaire a été déclenchée par les éléments de la brigade financière et économique d'Oran, suite à une plainte déposée par l'ex- wali d'Oran, ce dernier a signalé de scabreux scandales financiers marquant la gestion des affaires de la cité, la commune de Bir El Djir située dans la partie est de la wilaya d'Oran. Il s'agit, selon le chef d'accusation, de dilapidation des deniers publics, suite à la conclusion de transactions douteuses, en violation totale des règles et des lois fixées par le Code des marchés publics. Il s'agit principalement du projet portant sur la réalisation du marché parisien dans la localité de Sidi El Bachir, à l'est d'Oran. Le chef d'accusation fait état de «connivence» de toutes les parties citées dans l'affaire ayant conduit, en première partie, à la dilapidation d'un montant de 56 millions de dinars (5,6 milliards de centimes), avant que le même projet ne soit annulé pour plusieurs raisons, dont l'impossibilité d'implanter ledit marché sur un terrain non urbanisable. «Ledit foncier est sableux, non urbanisable et ne peut recevoir un quelconque projet d'utilité publique», relève- t-on du chef d'accusation. Ce dernier cite le rôle joué par chacun des mis en cause dans cette affaire traînant depuis 2016. Les mis en cause sont, selon le même rapport, passés à la «deuxième phase» en reconduisant, sans l'aval de plusieurs autres élus locaux, le même projet sous une autre appellation et pour le même montant, soit 56 millions de dinars. Le même document fait état de la reconduction de la première entreprise désignée pour la réalisation du projet annulé auparavant. Vu autrement, ledit projet n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres devant être annoncé par le biais de la presse nationale. Pis encore, plusieurs autres entreprises ont été exclues de la soumission. Auditionné, l'ex- maire, B.H. a tout d'abord nié les faits lui ayant été attribués. 

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