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Tizi Ouzou

Charge contre les candidats à la présidentielle

Les étudiants étaient dans la rue, hier, à Tizi Ouzou pour leur 37ème mardi. Scandant les slogans qui ont marqué leurs actions depuis le début, ces derniers ont emprunté la principale avenue de l’université pour atteindre le centre-ville vers midi. Comme à l’accoutumée, les étudiants ont été rejoints par de nombreux citoyens qui ont tenu à leur exprimer leur solidarité.
C’est vers 10h que les premiers marcheurs ont commencé à arriver au niveau du portail principal du campus Hasnaoua 1 de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Les minutes passaient et les arrivants devenaient de plus en plus nombreux. Aux environs de 11h, les carrés se formaient avec des pancartes reprenant tous les slogans des marches des vendredis.
Les slogans qui ont marqué ce 37ème mardi des étudiants sont similaires à ceux des semaines écoulées, à savoir la revendication de la libération des détenus d’opinion et de ceux porteurs du drapeau amazigh. Depuis le départ de la marche, les étudiants ont scandé d’autres slogans à l’instar du refus catégorique de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Par ailleurs, il est à noter que ce 37ème mardi des étudiants apporte un nouveau slogan qui égratigne les candidats à l’élection présidentielle. Ces derniers ont fait l’objet de nombreux quolibets durant tout le parcours de la marche. Arrivés au niveau du stade du 1er-Novembre, les premiers citoyens commençaient alors à centrer dans les carrés. A mesure que les étudiants avançaient, des citoyens ordinaires rejoignaient leurs rangs, faisant grossir la marche qui a atteint le centre-ville. Au niveau du rond-point du commissariat de police, des travailleurs de plusieurs catégories venus marcher, rejoignent les carrés des étudiants Tous convergeaient vers l’itinéraire, et les slogans. «Libérez les détenus, libérez Bouregaâ» étaient scandés par les marcheurs qui se dirigeaient vers l’esplanade de l’ancienne mairie, actuellement Musée du moudjahid de la ville de Tizi Ouzou.
Parvenus à la place de l’ancienne mairie donc, les carrés se resserraient pour emprunter le tunnel qui donne sur l’entrée principale du siège de l’APC de la ville. «Baoôuha, Ya Abane, Baoôuha» était le slogan choisi par les marcheurs pour exprimer leur refus de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Entre-temps, dans la descente de la rue du 20-Août, d’autres citoyens rejoignaient la marche. Cette dernière a atteint son paroxysme au niveau de la place de la Bougie, devant l’ancienne gare routière de la ville de Tizi Ouzou. Une ambiance festive régnait sur place, alors que les étudiants et les marcheurs qui les ont rejoints tout au long du parcours scandaient les mêmes slogans.

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