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Tizi Ouzou demande un fonds de soutien À l’agriculture de montagne

Des financements mais, surtout, de l’expertise

Il est vrai qu’il existe bien une activité agricole de montagne, mais il est aussi visible qu’elle n’a aucun impact sur les marchés locaux et nationaux.

L'une des mesures phares prises par l'Assemblée populaire de la Wilaya de Tizi Ouzou, lors de sa dernière session tenue mercredi et jeudi dernèrs, est la demande d'un fonds spécial d'aide à l'agriculture de montagne. Intervenant au lendemain des incendies qui ont dramatiquement touché l'activité agricole dans toutes ses déclinaisons, la décision était, somme toute, logique, au vu des dommages subis par les agriculteurs activant dans tous les créneaux, essentiellement l'agriculture de montagne, qui se décline en deux volets importants, à savoir l'arboriculture et l'élevage.
Toutefois, ce dont les élus n'ont pas discuté étant donné que le moment ne s'y prêtait pas, c'est incontestablement le manque d'expertise qui caractérise cette activité. Il est vrai qu'il existe bien une activité agricole de montagne, mais il est aussi visible qu'elle n'a aucun impact sur les marchés locaux et nationaux. Même si les services concernés sont actifs sur le terrain de l'accompagnement technique des filières existantes, il n'en demeure pas moins que les agriculteurs souffrent de l'inexistence de marchés pour écouler leur production. Même le volet de la promotion est géré par l'administration, qui accapare encore le travail des foires et des expositions qui devrait, normalement, être laissé aux spécialistes qui possèdent, pourtant, des entreprises privées.
En effet, devant cette gestion archaïque, aucun fonds, aussi conséquent soit-il, ne peut permettre le développement de l'agriculture de montagne si l'expertise fait défaut. L'on a assisté, durant le début de l'été et du printemps, saisons durant lesquelles mûrissent de nombreux fruits, à l'émergence de marchés anarchiques sur les routes, où ces produits du terroir sont vendus dans des conditions d'hygiène lamentables faute de circuits légaux et organisés. Avant même les incendies, l'agriculture de montagne souffrait de l'inexistence d'accompagnement financier et surtout technique, pour moderniser et développer ces filières.
Par ailleurs, il est à rappeler que la session de l'APW de jeudi dernier, a été sanctionnée par de nombreuses autres décisions, telles que la demande de classer les zones touchées par les flammes comme zones sinistrées, l'indemnisation des victimes dans les plus brefs délais, la création d'un fonds de soutien et d'aide à l'agriculture de montagne, le lancement d'une campagne de reboisement d'un million d'arbres, le financement d'une opération d'acquisition de citernes tractables et de motopompes au profit des communes de la wilaya, la délibération pour le relogement des familles sinistrées dans des logements décents, la récupération des 200 chalets de Oued Fali, la création d'un centre d'évacuation et de transit, l'acquisition de 10000 trousseaux scolaires au profit des enfants des familles sinistrées et des familles nécessiteuses de la wilaya et, enfin, la création d'un Prix de la paix, de la fraternité et de l'unité pour promouvoir ces valeurs au sein de notre société. Dans sa première édition, il sera décerné au père de Djamel Bensmaïl, en guise de reconnaissance à sa contribution pour éteindre les feux de la fitna au sein du peuple d'un seul pays. 

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