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Oran

Explosion dans une usine clandestine

À cette date, les enquêteurs ont ouvert plusieurs fronts d’investigations.

Une usine de fabrication de gâteaux clandestine, qui a exercé pendant un bon bout de temps, a été implantée dans la commune de Gdyel, localité située dans la partie est de la wilaya d’Oran. Son secret a été dévoilé par une catastrophe l’ayant frappé de plein fouet, une explosion, survenue à l’intérieur de ladite unité, qui a coûté la vie à une employée et causé des brûlures de différentes gravités à huit autres de ses camarades, d’où l’enquête ouverte, l’identification du patron, un trentenaire venu d’Alger, ayant pris la fuite dès la déflagration sans pour autant juger utile de porter assistance aux personnes qu’il a mises en danger en ouvrant clandestinement son unité. L’affaire vient d’être jugée par la cour d’appel d’Oran. Dans son plaidoyer, l’avocat général n’a pas été «clément» en prononçant son réquisitoire. Il a réclamé le maintien de la première sentence infligée à l’encontre du mis en cause : 6 ans de prison ferme. Le mis en cause a été poursuivi pour des chefs d’inculpation liés à l’exercice d’une activité commerciale clandestine, l’exposition au danger, de la vie de tierces personnes, en commercialisant des produits alimentaires dangereux, fuite et non-assistance à personnes en danger pendant le drame, l’explosion qui a frappé son unité de fabrication. Le mis en cause, ainsi que ses collaborateurs, ont été arrêtés au mois de juillet de l’année en cours, suite à la tragédie ayant secoué la localité paisible de Gdyel. À cette date, les enquêteurs ont ouvert plusieurs fronts d’investigations, axés essentiellement sur les circonstances ayant été à l’origine du drame. Aux fins de tirer au clair cette affaire, les mêmes enquêteurs ont réussi à situer les responsabilités de tous les mis en cause, notamment le patron qui, en plus d’exercer clandestinement dans un secteur à hauts risques, employait plusieurs personnes, principalement des femmes. S’impliquant davantage dans cette affaire, l’inspection du travail a été catégorique et l’a accablé, dans le rapport qu’elle a remis aux policiers, qui fait état de la non-déclaration des employés à la sécurité sociale, en plus de la non assurance contre les risques du métier. Autrement dit, le patron agissait en «violation totale du Code du travail». Ce n’est pas tout. Le dossier s’est appuyé sur le rapport détaillé établi par la police scientifique, qui indique qu’aucune mesure sécuritaire n’a été mise en place pour sécuriser les lieux. D’ailleurs, ajoute le rapport, la déflagration a été provoquée par une fuite de gaz, au niveau de l’évaporateur principal, ne répondant à aucune condition de sécurité. Les employés, pour ainsi dire, étaient livrés à eux-mêmes, en exerçant un métier sans aucune protection jusqu’au jour du drame, en plus du laisser-aller total manifesté à leur égard par leur patron. D’ailleurs, les rescapés de cette tragédie ont, dans leurs témoignages, accablé leur patron, l’accusant de les avoir abandonnés dès les premières minutes qui ont suivi l’explosion, en prenant la fuite. 

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