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Hafid Boudrahem, candidat à l'APW de Béjaïa, à l'expression

«Il faut du sang neuf dans nos Assemblées»

Connu pour ses positions et activités au sein du mouvement de redressement du RND, mais surtout pour sa présence médiatique lors de la crise sanitaire, Hafid Boudrahem n'est pas de ceux qui mâchent leurs mots. Il fera certainement parler de lui, s'il est élu sur la liste indépendante «Assirem» pour un premier mandat électoral.

L'Expression: Comment expliquez-vous votre surprenante participation aux locales?
Hafid Boudrahem: Je suis un ancien militant démocrate, syndicaliste et acteur actif au sein de la société civile. Il est vrai que je n'ai jamais été porté pour une candidature mais cette fois-ci, les choses sont différentes. La situation exige de nous une mobilisation. Aussi, je ne peux rester inactif et en marge de ce qui se passe dans ma commune, ma wilaya et dans mon pays. Je ne peux rester indifférent aux problèmes qui touchent à la vie quotidienne de mes concitoyens. J'ai donc décidé de me présenter pour porter les aspirations de mes concitoyens au sein de l'APW de Béjaïa avec mes colistiers de la liste indépendante «Assirem-El Amel».

Pourquoi le choix d'une liste indépendante?
Etant militant de la démocratie, de la modernité et d'une Algérie prospère, j'ai intégré le RND en 1997 et j'ai travaillé dans ce sens avec d'autres militants, faisant en sorte que le parti puisse être une locomotive locale et nationale. Ma candidature sur la liste indépendante. «Assirem El Amel» n'est en fait qu'un prolongement de mes antécédentes activités que j'essaye de partager avec d'autres concitoyens venus d'horizons divers, sur la base d'un programme électoral et de convictions qui nous lient fortement pour former un bloc solide. Un bloc capable de peser sur les prochaines décisions, en relation avec le cadre de vie des citoyens et surtout soutenir l'économie locale, minée par des oppositions et des blocages, dont le rôle de l'élu est justement d'intervenir pour baliser le terrain et régler les conflits. L'élu doit se réhabiliter et regagner la confiance des citoyens.

Qu'allez-vous faire pour y parvenir?
Nos concitoyens ont besoin de plus d'écoute et de considération. Le temps des promesses creuses est révolu. Place maintenant aux actions réelles sur le terrain. Notre présence avec les citoyens, quelles que soient les circonstances, est un devoir mais aussi une réponse aux attentes citoyennes. La liste «Assirem», si elle est élue, créera une permanence à l'APW pour améliorer l'accueil des citoyens et de leurs doléances. Améliorer le quotidien de nos concitoyens est notre premier objectif et nous allons nous investir dans les secteurs de la santé, le transport, le logement sous toutes ses formes, l'hygiène, l'emploi, la sécurité et l'éradication des fléaux sociaux. Ce sont là les principaux axes que nous allons développer, lors de la campagne électorale et concrétiser dans nos futures actions, au sein de l'APW de Béjaïa.

En votre qualité de cadre de la santé, qu'allez- vous proposer pour améliorer la situation dans ce secteur?
Mon expérience de 34 ans au service de la santé publique me permet, en effet, de faire des propositions à même d'aboutir, rapidement, à l'amélioration des prestations. Développer une politique de santé de proximité permettra de diminuer la pression sur nos hôpitaux. Nous allons mettre le paquet pour concrétiser en urgence l'ouverture effective des établissements spécialisés tels que l'hôpital psychiatrique de Oued Ghir, du CAC d'Amizour, des hôpitaux de Tazmalt et de Souk El Tenine. L'amélioration des conditions des polycliniques de la ville de Béjaïa et des autres régions de la wilaya sont d'autres préoccupations que nous allons mettre en avant. Les personnels médical, paramédical et d'accompagnement de la santé souffrent beaucoup. Ils doivent être dotés de moyens adéquats en quantité et qualité pour mener à bien leur noble mission.

Un mot pour conclure?
Je comprends les inquiétudes et les préoccupations de mes concitoyens, qui ne cessent de subir l'inertie de ceux qui sont censés les défendre. Ce qui explique en partie leur réticence pour cette élection. Mais ils doivent nous aider à porter leurs préoccupations au sein des institutions élues et ne pas laisser les opportunistes de tous bords occuper les lieux pour ne rien faire. Les citoyens ont besoin de sang neuf dans les institutions élues. Cela contribuera au retour de la confiance perdue entre une population et ses représentants, dûment élus.

De Quoi j'me Mêle

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