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Crimes sionistes à El-Qods Echarif

Israël et l’ONU au banc des condamnés

La dégradation de la situation en Palestine a suscité de nombreuses réactions, de l’appel de Washington à la désescalade à la condamnation d’Israël par des pays arabes.

La communauté nationale et internationale a exprimé sa «grave préoccupation» face aux violences qui ont lieu depuis plusieurs jours à El Qods Echarif en Palestine occupée-est. Des violences ayant déjà fait plusieurs centaines de blessés et qui font désormais «peser le risque d'une escalade de grande ampleur». En effet, de nombreux footballeurs célèbres, dont Paul Pogba, Riyad Mahrez, Hakim Achraf, Mahmoud Trezeguet, Moussa Marega, Franck Ribéry et Shkodran Mustafi ont réagi à l'attaque israélienne contre les Palestiniens à Masjid al-Aqsa. Les joueurs qui ont condamné les attaques israéliennes dans des messages sur les réseaux sociaux, ont écrit «Palestine libre» et «Protégez Sheikh Jarrah». En Algérie, des partis politiques et des acteurs de la société civile ont organisé, lundi, au siège de l'ambassade de la Palestine à Alger un rassemblement de soutien et de solidarité avec les Palestiniens, pour dénoncer les agressions israéliennes dans les quartiers d'El Qods et l'esplanade des mosquées. Si le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a réaffirmé la position officielle et populaire constante de l'Algérie à l'égard de la cause palestinienne, Ali Draâ, membre de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a critiqué «le système arabe déficient qui devra assumer, aujourd'hui, la responsabilité de ce qui se produit sur l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa et des territoires occupés».
Des pays arabes, et de leurs gouvernements, continuent de regarder ailleurs pendant que les Palestiniens sont terrorisés, diabolisés, deshumanisés et privés de leurs libertés les plus élémentaires. Dans son intervention, l'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, a appelé certains régimes arabes ayant annoncé la normalisation avec l'entité sioniste à revoir leurs politiques et renoncer à leurs positions. Une normalisation ayant encouragé l'entité sioniste à commettre une agression continue contre le peuple palestinien, souligne-t-il.
Deux poids, deux mesures
Le président du Comité populaire de solidarité avec le peuple palestinien, Mohamed Dilmi a appelé le Conseil de sécurité à intervenir rapidement et à prendre une position ferme face à cette situation. Le président du Comité populaire contre la normalisation avec l'entité sioniste, Ahmed Brahimi a précisé que «par son intifadha, le peuple palestinien a mis le monde entier face à ses responsabilités».
À ce propos, le Bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, a dénoncé l'attitude de l'entité sioniste qui «s'est habituée à faire fi et à transgresser la légalité internationale et à défier la communauté internationale qui fait malheureusement preuve de faiblesse devant la cruauté et la barbarie de l'entité sioniste», indique le communiqué du Bureau.
Devant cet état de fait, le Conseil de la nation s'interroge devant le silence douteux des organisations des droits de l'homme et autres institutions qui « s'évertuent à théoriser et à s'ingérer dans les affaires internes de pays souverains et disparaissent et adoptent un profil bas lorsqu'il s'agit d'un peuple qui fait l'objet d'oppression de la manière la plus injuste et agressive quotidiennement», ajoute le Bureau du Conseil de la nation. En outre, le Conseil de la nation a condamné, lundi par la voix de sa représentante à la réunion du Comité relatif aux questions du Moyen-Orient de l'Union interparlementire (UIP), «les brutalités à caractère raciste et extrémiste de l'entité sioniste contre les civils palestiniens à El Qods occupée». L'Algérie, a affirmé la sénatrice et membre du Comité relatif aux questions du Moyen-Orient, Mme Fouzia Benbadis, «qui ne peut occulter la poursuite de la tragédie infligée au peuple palestinien, fustige l'impunité de l'occupant et dénonce toute tentative d'annexion d'autres terres palestiniennes ou de changement de statut de la ville d'El Qods».
Le silence du Conseil de sécurité de l'ONU
Au plan international, les réactions et condamnations ont été nombreuses. De l'Union européenne à la France en passant par la Grande-Bretagne, tous ont appelé «à faire preuve de la plus grande retenue et à s'abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais». Dans un «discours hypocrite» sans aucune saveur, les Etats-Unis ont fait part de leurs «graves préoccupations» tout en refusant l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une déclaration commune, estimant qu'un «message public n'était pas opportun à ce stade», selon des diplomates. Une position contraire à celle du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a exprimé sa profonde inquiétude face à la poursuite de la violence de l'entité sioniste à El Qods-Est. «Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique.
Le secrétaire général demande instamment à ce que le statu quo sur les Lieux Saints soit maintenu et respecté», a indiqué le chef de l'ONU, réitérant son engagement à soutenir les Palestiniens et les Israéliens pour résoudre les affrontements sur la base des résolutions, lois et accords pertinents.

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