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L’Algérie appartient à tous ses enfants

Ces compétences exclues par un article de la loi fondamentale en 2016, pourraient constituer un formidable potentiel qui construira l’Algérie de demain.

Ce n'était qu'un simple tweet de félicitations, mais le geste en soi était d'une grande valeur. Le professeur Meriem Merad a été «très touchée» par le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la félicitant pour son élection au sein de la prestigieuse Académie américaine des sciences. «J'ai été très touchée par le message du président de la République, qui dénote de l'intérêt qu'il porte à la Science et à tous les scientifiques algériens dans divers domaines et de par le monde», a indiqué le professeur Meriem Merad. L'immunologiste algérienne établie à New York était ravie d'apprendre que le président et son pays étaient fiers de sa prouesse et «de tout Algérien innovateur où qu'il soit» comme l'a écrit Abdelmadjid Tebboune. C'est dire tout l'intérêt que porte le chef de l'Etat à la communauté algérienne établie à l'étranger. Adepte de la devise «L'Algérie appartient à tous ses enfants», Abdelmadjid Tebboune a dès le lancement de sa campagne électorale pour la présidentielle promis d'annuler l'article 51 de la Constitution. Il avait alors inscrit parmi ses «54 engagements pour une nouvelle République», une révision profonde de la Loi fondamentale redonnant à la diaspora ses droits sur le pays. Lors d'un débat télévisé, candidat, Tebboune avait déclaré: «Je m'engage à amender cet article en fonction de l'importance et du caractère stratégique des responsabilités de l'Etat. Il n' y aura aucune différence entre les citoyens algériens vivant en Algérie et ceux vivant à l'étranger.» Elu, il avait aussi assuré, dans une interview au quotidien français, Le Figaro que «l'immigration d'origine algérienne à l'étranger a toute sa place ici, et nous oeuvrons pour qu'il n'y ait plus de séparation entre les citoyens émigrés et ceux qui sont restés au pays. Ils ont les mêmes droits et possibilités». Adoptée en 2016 par le gouvernement de l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika, la mesure qui stipulait que la nationalité algérienne exclusive est requise pour l`accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques, avait choqué la diaspora algérienne. Tout autant que les propos d'Ahmed Ouyahia qui avait dit «ce qui est demandé à ces Algériens binationaux, c'est de renoncer à leur autre nationalité pour devenir ministre, ambassadeur ou wali [préfet]. Ceux qui voudraient servir ou représenter l'Algérie à de très hauts niveaux de responsabilités ne doivent avoir de loyauté qu'envers elle et doivent être dégagés de tout lien avec une puissance étrangère». Une aberration qui sera corrigée une fois la Constitution révisée comme l'a promis le président, ne manquant d'ailleurs pas d'abroger l'article polémique dans le projet de révision de la Constitution. Ce qui ne serait que justice pour ces enfants du pays qui sont des dizaines de milliers de par le monde à faire les beaux jours d'autres nations. Ces compétences que l'Algérie a exclues par un article de la Loi fondamentale en 2016, pourraient constituer un formidable potentiel qui construira l'Algérie de demain.

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