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Coopération énergétique entre l'Algérie et la Libye

La connexion électrique

«Nous sommes une entreprise économique qui doit sortir à la conquête d'autres marchés, au-delà des frontières», soutient le P-DG de Sonelgaz.

Issue du dernier développement de la coopération entre l'Algérie et la Libye dans le domaine énergétique, la stratégie de déploiement à l'international du groupe Sonelgaz, s'est consolidée récemment par la signature d'un mémorandum d'entente avec l'opérateur libyen Gecol et compte élargir son champ d'action sur le Grand Maghreb, la Méditerranée et l'Afrique du nord, en matière de concrétisation effective de marchés énergétiques. C'est du moins ce qui ressort de l'intervention du P-DG de Sonaelgaz, Chaher Boulakhras lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 3, précisant que «cela concrétise d'abord la stratégie globale du pays, ensuite la vision stratégique de Sonelgaz d'aller à l'international et puis, il s‘agit d'une concrétisation opérationnelle des recommandations du dernier Forum d'affaires algéro-libyen, tenu le 29 mai dernier». Dans cet élan, Boulakhras a tenu à préciser que sur le moyen terme, il s'agit de réaliser 530 km d'interconnexion électrique entre Hassi Messaoud et Ghadamès, «un projet complexe qui nécessite des études de faisabilité qui sont en cours, et un accompagnement avec des mécanismes financiers. Il s'agit de projet capitalistique, qui nécessite au moins deux à trois ans. C'est une décision historique qui émane de l'assemblée générale de Sonelgaz», précise Boulakhras.
Par ailleurs, le P-DG de Sonelgaz, a mis en avant la volonté des deux entreprises à réaliser des projets qui ont permis à une équipe de Sonlegaz, composée d'une trentaine d'éléments d'intervenir sur plusieurs segments. Notamment en matière de réduction d'heures de délestage, le réseau haute tension, la numérisation, la maintenance des centrales, la fourniture d'équipements et de pièces de rechange algériens. Et ce sans parler de l'approvisionnement, récemment de la flotte de l'entreprise Gecol de turbines mobiles de plus de 265 mégawatts, qui sera effectif à partir du mois de juillet.
Relevant l'aspect de l'excellence des relations entre les deux pays et le devoir de soutenir la Libye qui passe par une période de crise, Boulakhras n'a pas manqué d'insister sur l'aspect économique et commercial du groupe, précisant que «nous sommes une entreprise économique, qui doit sortir à la conquête d'autres marchés, au-delà des frontières, et les pays voisins sont naturellement et géographiquement les mieux placés pour cette niche et l'Afrique dispose d'un énorme potentiel avec plus de 640 millions d'Africains qui n'ont pas aujourd'hui accès à l'énergie. On peut dire qu'il s'agit d'une action d'anticipation sur l'internationalisation de Sonelgaz». Une anticipation que le P-DG de Sonelgaz met en exergue en expliquant que «le groupe travaille sur une feuille de route et une stratégie qui s'étend à l'horizon 2035 et qui se veut pragmatique et répondant à une direction de développement à l'international tres active, d'où la présence du groupe Sonelgaz dans neuf pays africains dans le domaine de la formation à travers des actions de sa filiale Ifeg».
En outre, Boulakhras est revenu longuement sur l'importance des investissements réalisés dans le domaine des services et des équipements, ce qui a permis aujourd'hui d'ambitionner le déploiement vers l'international. À ce titre, il précise que «le groupe a fait appel, en plus des entreprises publiques, à des partenaires privés, qui travaillent aujourd'hui sur place. Cela fait partie de la stratégie de Sonelgaz, de tirer vers le haut le secteur privé, à travers des alliances». 

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